Je n'aurais pas dû m'attaquer à ce livre car mes expériences précédentes avaient déjà été mitigées. Mais dans les interviews, l'auteur n'est-il pas craquant ?
Je n'arrive pas à prendre du plaisir en lisant ce grand écrivain ! Je persévère, je diffère, je reprends, je crois que ça le fait et... patatras, le soufflé retombe.
Je crois que c'est
Miguel Torga (un écrivain portugais que j'ai découvert à Bordeaux) qui a dit : "l'universel c'est le local moins les murs."
Ben je trouve que
Modiano, malgré un talent original, est un écrivain régionaliste parisien, qui fouille son passé bourré de trous. Il est donc bien "local". Mais ses murs sont trop présents, surtout dans ce roman où il est vraiment question d'un mur important pour le récit, si on peut parler de récit ! ! !
En plus, j'eusse aimé qu'il utilisât l'imparfait du subjonctif dans ses souvenirs. Pour le fun littéraire !
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