AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marie2406


Le narrateur revient dans cette ville thermale de Haute Savoie dans laquelle il a passé l'été 12 ans plus tôt alors qu'il n'avait que 18 ans, et il se souvient.
C'était au début des années 60.
Mais du narrateur nous ne savons rien, si ce n'est qu'il avait 18 ans, qu'il se faisait appeler Victor Chmara qui n'est qu'un nom d'emprunt, et qu'il allait jusqu'à dire qu'il est le Comte Victor Chmara.
Par petites bribes, nous allons savoir qu'il se cache, mais que fuit-il au juste, pourquoi se cacher ainsi ?
Déjà autrefois son père se cachait, lui le juif apatride, terré dans Paris avec la hantise des allemands.
Et il y a à nouveau la guerre, mais cette fois en Algérie, et Victor a peur, peur que la police ne l'arrête et le livre à l'armée qui l'enverra se battre ce qu'il refuse totalement.
Il va donc élire domicile dans une pension de famille de cette petite ville pour y vivre le plus discrètement de possible.
Jusqu'au jour où il rencontrera Yvonne jeune starlette énigmatique accompagnée de son chien qui ne la quitte jamais.
Très vite Victor deviendra l'amant d'Yvonne et va partager avec elle la chambre d'hôtel qu'elle loue.
Mais autour d'Yvonne tourne tout un tas de personnages tous plus intrigants les uns que les autres, dont et surtout René Meinthe et ses activités plus que louches.
Au final, Victor comprendra qu'il ne connaitra jamais réellement ni Yvonne ni René, mais eux ne le connaitront jamais non plus, et il fuira de nouveau, mais pour aller où ?
Et 12 ans plus tard Victor reviendra, mais toute les traces de cet été là ont disparu et ceux qu'il avait rencontré alors ne sont plus là non plus.
Un roman dans lequel le lecteur navigue entre non-dits et demi révélations sur les personnages dont il devra se faire lui-même une idée, et dans lequel Victor oscille entre un passé qui le hante et un présent qui l'effraie et qui l'empêchent de réussir à entrevoir un avenir.
Commenter  J’apprécie          122



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}