C'en est trop des coups de bâton pour Martine, cette fois elle aura sa revanche contre cet époux alcoolique. Nul besoin de l'aide d'un bon samaritain témoin de la scène, sa vengeance se savourera à froid…
Violences conjugales, médecine aussi vantarde et jargonneuse qu'inefficace, crédulité et naïveté des patients, mariages forcés…
Molière est virulent dans son comique. En quelques coups de trique, Sganarelle passe de l'incompréhension de sa situation où il se voit contraint d'endosser l'habit de médecin à l'aisance de celui qui sait tirer profit d'une position avantageuse grâce à son bagou. Car la médecine de son époque c'est trop souvent ça pour
Molière : l'art d'embrouiller les esprits profanes par une pratique qui s'enrobe d'une langue verbeuse et absconse. Et si le médecin fait preuve d'incompétence, la faute en revient au défunt d'avoir succombé.
Pas ma pièce préférée de
Molière. le comique frappe un peu trop les corps, de manière trop répétitive. le propos n'en est pas moins fort intéressant ne serait-ce que par ce regard critique que
Molière porte sur son époque.
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