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Critique de Soukiang
Quand vous avez fui, par choix, un lieu, la dernière chose que vous espéreriez est d'y retourner, un jour ...
Pourtant, après 10 ans d'absence, Adèle n'a pas le choix, son frère vient de disparaître.
Retour à la case départ, au domaine familial, Atalante.
Que s'est-il passé ? Pourquoi ce mystère autour de celui que sa soeur estimait beaucoup, un frère que tous les autres prenaient pour le mouton noir de la famille ?
Comment les choses ont-il pu dégénérer à ce point ? le pire horrible cauchemar de toutes les familles, voir un de ses membres se volatiliser du jour au lendemain.
Pour Adèle, une course contre la montre est lancée, à peine arrivée à Atalante ...
Après l'excellent et mémorable premier thriller, Ometeolt, j'ai eu la chance de découvrir et de lire le deuxième roman d'Albane Mondétour que je remercie pour sa confiance et sa générosité.
Autant le dire d'entrée, c'est encore un trip vertigineux, une intrigue ciselée, diablement addictif, une histoire à vous faire froid dans le dos, difficile d'en ressortir indemne à la fin de sa lecture, c'est le but des thrillers aussi, interpeller les consciences, faire joujou avec vos émotions, remettre en cause certaines idées reçues, gratter là où ça fait mal, écailler le vernis d'un certain milieu bourgeois et derrière les façades de la respectabilité, la vérité est ailleurs, l'auteur n'y est pas allée par quatre chemins, elle tire et vise juste ... au coeur !
A la base, cette affaire de disparition semblerait banale mais suffisamment intrigante pour plusieurs raisons, l'appel au secours d'abord, de l'eau a coulé sous les ponts, pour certains ce sont de lointaines retrouvailles, la réunion de famille tourne vite au règlement de compte, les regrets, les voix étouffées, les chemins de vie sont déviés, chacun ses raisons, le patriarche règnant toujours d'une main de fer, les dissensions au sein de la cellule familiale se découvrent, des secrets s'éventent, la culpabilité, les remords, les choix, le sort, tout semble pointer du doigt et mortifier, chaque jour un peu plus que la disparition semble irrésoluble et l'affaire s'enliser, les membres de la fatrie avec, le domaine d'Atalante semblait intouchable et pourtant, il a suffi d'une seconde, ou presque, pour que tout l'édifice s'effondre, tout le monde se met à douter et accuse l'autre, de quoi pourrait-il s'agir ? Une vengeance par jalousie ? Un chantage crapuleux ? Une disparition volontaire ? Un kidnapping ?
Un récit court mais d'une redoutable construction, un récit effréné, sans temps mort, les chapitres alternent des points de vue de différents personnages, au début c'est comme une mise à feu, on ne saisit pas bien tous les enjeux, toutes les motivations, les non-dits, au début de chaque chapitre, l'auteur amorce avec un titre illustré par une citation pertinente et qui annonce la couleur, certaines personnes n'apprécient pas mais personnellement, même si vous êtes rôdé ou féru de thrillers, tout le talent de l'auteure consiste justement à ne pas voir venir, une manière aussi de vous prendre par surprise, des révélations qui peuvent jaillir à tout instant, elle m'avait déjà impressionné avec Ometeolt, elle récidive toujours de fort belle manière, l'audace de piéger le lecteur dans des chausse-trappes ou fausses pistes, un thriller qui tire sa particularité dans l'analyse fine de ses personnages, il suffit de quelques mots pour en donner un aperçu psychologique, espièglerie, hypocrisie, mensonge, égoïsme, manipulation, personne n'est épargnée, bienvenue dans l'univers impitoyable d'Atalante.
Jusqu'où seriez-vous prêt à aller par amour ? Quel sacrifice seriez-vous prêt à payer par affection ?
Quel est le prix d'une passion ou d'une vie ?
La folie des grandeurs, la passion qui est décrite dans cette histoire, l'amour qui s'inscrit hors norme, le jeu de la séduction perverse, les sens sont émoustillés, des instants magiques qui s'évaporent aussi rapidement le temps de les vivre ou le dire, l'urgence permanente, récit transgressif, la menace invisible ou sourde, une lecture en apnée, temps suspendu, un récit diabolique, spectateur impuissant de la jalousie, de la rancoeur, de la vengeance, l'abomination, l'horreur absolue qui semble planer progressivement sur le ciel au-dessus de tous les personnages, une ambiance tantôt pesante, tantôt malsaine, une fin en apothéose qui parachèvera cette histoire captivante. A vous glacer le sang.
La chronologie des évènements, les nombreux flashbacks prenant la forme d'une autre police de caractères dans le texte, une dynamique dans l'action qui va crescendo et cela se traduit par des chapitres de plus en plus courts en vue de la conclusion, la plume de l'auteure excelle à donner corps et vie, un style très imagé, mouvement ralenti ou figé, réactions instinctives qui en disent long sur le jeu des protagonistes, cette empathie palpable à l'égard des personnages, où commence le mal et sa propension à rendre le bien ... caduque, la complexité des relations humaines et les conséquences des choix, le poids du passé encore et toujours qui n'en finit de peser sur la conscience individuelle ou collective, le lecteur sera en peine de distinguer le bien et le mal, cette délimitation floue qui hésite à tracer, la famille n'a pas fini d'en découdre avec ses vieux démons, les revenants, l'atmosphère sournoise et asphyxiant, une angoisse latente, la peur qui s'immisce dans le creux des méninges, le doute s'installe au fur et à mesure de l'avancée du livre, les inquiétudes, une écriture fluide, le sentiment de voir à lire chaque chapitre comme des composantes ... pour une vie !
La couverture est d'une justesse, somme toute symbolique, vous saurez pourquoi en lisant Pour une vie, l'arbre est la métaphore de la vie, la renaissance, la maturité, les bougeons, les fleurs, l'amour ...
Lire Albane Mondétour, c'est l'assurance de passer un très moment de lecture, un thriller noir qui vous embarquera dans une zone de non-confort, qui vous fera réfléchir sur certains sujets délicats de société tout en lisant un remarquable suspense, les codes narratifs sont appliqués à la lettre, alternance de points de vue des personnages équilibrée, des révélations qu'on n'imagine jamais à l'avance, l'auteure sait déjouer et surprendre le lecteur, un dénouement effrayant, à lire sans hésiter.
Après Ometeolt, l'incursion d'une auteure indépendante dans le paysage du thriller se confirme, retenez bien son nom, Albane Mondétour.
Pour une vie d'Albane Mondétour est un pur thriller, jouissif et qui va vous faire perdre votre latin, votre sang-froid, votre bon sens, un régal de suspense qui n'a pas fini de vous clouer ... sur place, sitôt la dernière page tournée !
Pour une vie d'Albane Mondétour est un roman auto-édité.
Pourtant, après 10 ans d'absence, Adèle n'a pas le choix, son frère vient de disparaître.
Retour à la case départ, au domaine familial, Atalante.
Que s'est-il passé ? Pourquoi ce mystère autour de celui que sa soeur estimait beaucoup, un frère que tous les autres prenaient pour le mouton noir de la famille ?
Comment les choses ont-il pu dégénérer à ce point ? le pire horrible cauchemar de toutes les familles, voir un de ses membres se volatiliser du jour au lendemain.
Pour Adèle, une course contre la montre est lancée, à peine arrivée à Atalante ...
Après l'excellent et mémorable premier thriller, Ometeolt, j'ai eu la chance de découvrir et de lire le deuxième roman d'Albane Mondétour que je remercie pour sa confiance et sa générosité.
Autant le dire d'entrée, c'est encore un trip vertigineux, une intrigue ciselée, diablement addictif, une histoire à vous faire froid dans le dos, difficile d'en ressortir indemne à la fin de sa lecture, c'est le but des thrillers aussi, interpeller les consciences, faire joujou avec vos émotions, remettre en cause certaines idées reçues, gratter là où ça fait mal, écailler le vernis d'un certain milieu bourgeois et derrière les façades de la respectabilité, la vérité est ailleurs, l'auteur n'y est pas allée par quatre chemins, elle tire et vise juste ... au coeur !
A la base, cette affaire de disparition semblerait banale mais suffisamment intrigante pour plusieurs raisons, l'appel au secours d'abord, de l'eau a coulé sous les ponts, pour certains ce sont de lointaines retrouvailles, la réunion de famille tourne vite au règlement de compte, les regrets, les voix étouffées, les chemins de vie sont déviés, chacun ses raisons, le patriarche règnant toujours d'une main de fer, les dissensions au sein de la cellule familiale se découvrent, des secrets s'éventent, la culpabilité, les remords, les choix, le sort, tout semble pointer du doigt et mortifier, chaque jour un peu plus que la disparition semble irrésoluble et l'affaire s'enliser, les membres de la fatrie avec, le domaine d'Atalante semblait intouchable et pourtant, il a suffi d'une seconde, ou presque, pour que tout l'édifice s'effondre, tout le monde se met à douter et accuse l'autre, de quoi pourrait-il s'agir ? Une vengeance par jalousie ? Un chantage crapuleux ? Une disparition volontaire ? Un kidnapping ?
Un récit court mais d'une redoutable construction, un récit effréné, sans temps mort, les chapitres alternent des points de vue de différents personnages, au début c'est comme une mise à feu, on ne saisit pas bien tous les enjeux, toutes les motivations, les non-dits, au début de chaque chapitre, l'auteur amorce avec un titre illustré par une citation pertinente et qui annonce la couleur, certaines personnes n'apprécient pas mais personnellement, même si vous êtes rôdé ou féru de thrillers, tout le talent de l'auteure consiste justement à ne pas voir venir, une manière aussi de vous prendre par surprise, des révélations qui peuvent jaillir à tout instant, elle m'avait déjà impressionné avec Ometeolt, elle récidive toujours de fort belle manière, l'audace de piéger le lecteur dans des chausse-trappes ou fausses pistes, un thriller qui tire sa particularité dans l'analyse fine de ses personnages, il suffit de quelques mots pour en donner un aperçu psychologique, espièglerie, hypocrisie, mensonge, égoïsme, manipulation, personne n'est épargnée, bienvenue dans l'univers impitoyable d'Atalante.
Jusqu'où seriez-vous prêt à aller par amour ? Quel sacrifice seriez-vous prêt à payer par affection ?
Quel est le prix d'une passion ou d'une vie ?
La folie des grandeurs, la passion qui est décrite dans cette histoire, l'amour qui s'inscrit hors norme, le jeu de la séduction perverse, les sens sont émoustillés, des instants magiques qui s'évaporent aussi rapidement le temps de les vivre ou le dire, l'urgence permanente, récit transgressif, la menace invisible ou sourde, une lecture en apnée, temps suspendu, un récit diabolique, spectateur impuissant de la jalousie, de la rancoeur, de la vengeance, l'abomination, l'horreur absolue qui semble planer progressivement sur le ciel au-dessus de tous les personnages, une ambiance tantôt pesante, tantôt malsaine, une fin en apothéose qui parachèvera cette histoire captivante. A vous glacer le sang.
La chronologie des évènements, les nombreux flashbacks prenant la forme d'une autre police de caractères dans le texte, une dynamique dans l'action qui va crescendo et cela se traduit par des chapitres de plus en plus courts en vue de la conclusion, la plume de l'auteure excelle à donner corps et vie, un style très imagé, mouvement ralenti ou figé, réactions instinctives qui en disent long sur le jeu des protagonistes, cette empathie palpable à l'égard des personnages, où commence le mal et sa propension à rendre le bien ... caduque, la complexité des relations humaines et les conséquences des choix, le poids du passé encore et toujours qui n'en finit de peser sur la conscience individuelle ou collective, le lecteur sera en peine de distinguer le bien et le mal, cette délimitation floue qui hésite à tracer, la famille n'a pas fini d'en découdre avec ses vieux démons, les revenants, l'atmosphère sournoise et asphyxiant, une angoisse latente, la peur qui s'immisce dans le creux des méninges, le doute s'installe au fur et à mesure de l'avancée du livre, les inquiétudes, une écriture fluide, le sentiment de voir à lire chaque chapitre comme des composantes ... pour une vie !
La couverture est d'une justesse, somme toute symbolique, vous saurez pourquoi en lisant Pour une vie, l'arbre est la métaphore de la vie, la renaissance, la maturité, les bougeons, les fleurs, l'amour ...
Lire Albane Mondétour, c'est l'assurance de passer un très moment de lecture, un thriller noir qui vous embarquera dans une zone de non-confort, qui vous fera réfléchir sur certains sujets délicats de société tout en lisant un remarquable suspense, les codes narratifs sont appliqués à la lettre, alternance de points de vue des personnages équilibrée, des révélations qu'on n'imagine jamais à l'avance, l'auteure sait déjouer et surprendre le lecteur, un dénouement effrayant, à lire sans hésiter.
Après Ometeolt, l'incursion d'une auteure indépendante dans le paysage du thriller se confirme, retenez bien son nom, Albane Mondétour.
Pour une vie d'Albane Mondétour est un pur thriller, jouissif et qui va vous faire perdre votre latin, votre sang-froid, votre bon sens, un régal de suspense qui n'a pas fini de vous clouer ... sur place, sitôt la dernière page tournée !
Pour une vie d'Albane Mondétour est un roman auto-édité.
