AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Flaubauski


A la suite du projet Deuxième Chance, qui a envoyé des vaisseaux humains coloniser de nouvelles planètes pour permettre à la Terre de respirer, un de ses vaisseaux s'est arrêté sur la planète Kitej pour y fonder une colonie. Colonie construite à partir des restes du vaisseau, Kitej, gros cube de plus en plus suffocant qui, en un siècle, a vu l'Humanité poursuivre sur sa lancée terrestre, est divisée en niveaux, du -1 au 9, formant une pyramide symbolisant, sans surprise, les échelons sociaux. Sans surprise non plus, puisqu'accepter de partir coloniser d'autres planètes sous-entendait une remise à zéro complète de ses méfaits, ce ne sont pas les bisounours qui sont partis à l'aventure.

En définitive, Kitej, c'est beaucoup de pollution, beaucoup de violence, beaucoup de corruption : un maire qui est plus un mafieux qu'autre chose ; des gangs qui pullulent, qui s'affrontent avec virulence – c'est le sujet du premier chapitre, le ton est donné d'emblée – ; des policiers qui voient sans voir les délits, et qui apprécient des petits pots de vins ; des modérateurs, qui tentent d'effectuer le travail non fait de la police.

Dans ce premier tome de Colonie Kitej, le décor est bien planté, et l'on suit, plus précisément, un modérateur en bout de course, Guillermo Ortiz, et sa jeune assistante, Soraya, à la recherche d'un jeune homme qui a disparu. A leur suite, l'on rencontrera aussi Madame Azul, la chef du plus grand gang de la colonie, son acolyte mutant, MacBeth, et un autre modérateur, Angel Zéro, le plus adulé de tous, tous embarqués dans une intrigue fluide, qui tient la route, aux dialogues bien trouvés et aux scènes très vivantes, avec un petit côté parfois cinématographique pas désagréable. Ça tabasse, c'est brutal, c'est vif, et c'est tant mieux.

Un premier tome qui se lit comme du petit lait, et qui m'a donné envie d'enchaîner avec la suite.
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}