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Critique de iris29
Coup de foudre pour cette comédie romantique so british, qui m'a rappelée, au niveau "ambiance et qualité" : " Quatre mariages , un enterrement"
Ni plus, ni moins... Et la barre était haute ...
Il y a tout d'abord ce subtil équilibre entre superficialité et profondeur, Sophia Money-Coutis ne faisant pas que raconter les déboires amoureux et professionnels d'une trentenaire londonienne, elle aborde aussi le cancer du sein , parce que la vie, souvent, fait le grand écart entre le pire et le" plus mieux"...
Il y a aussi le métier de l'héroïne, journaliste dans un obscur magazine, du genre " Points de vue " , vous savez un magazine qui affectionne l'aristocratie (anglaise), qui la brosse dans le sens du poil , qui est souvent le poil de leur canasson ou de leur labrador...
Et même, si Polly est à un moment de sa vie, où elle aimerait bien changer de crémerie [ Comprenez: salle de rédaction..], elle s'acquitte de son job avec sérieux et professionnalisme. Qu'on lui demande d'écrire un papier sur un club échangiste ultra huppé, ou sur un émir du pétrole qui aimerait devenir le meilleur ami de la reine, Polly donne son maximum .
Mais pour l'heure quand nous faisons sa connaissance , elle s'apprête à aller interviewer un très séduisant et authentique marquis, affublé d'une famille de dingues. Et l'entourage de Polly , de s'imaginer leur amie en future Kate Middleton , (enfin pas tous )...
Il faut dire que Polly est très bien entourée, il y a tout d'abord sa mère (sa seule famille) , puis son coloc gay, Joe, puis son meilleur ami Bill (en couple depuis peu) , puis Barbara ( la caissière- voisine qui s'improvise astrologue quand elle la voit ) , puis son patron ( qui , à un moment fait preuve d'une rare délicatesse ), puis sa meilleure amie (qui va bientôt se marier), puis Callum, (un copain de rugby du futur mari)... et puis... et puis, Jasper ( l'aristocrate).
Jasper qui nous fait entrer dans un milieu que l'auteure connaît bien puisqu'elle fait partie du sérail (en plus d' être journaliste).
C'est cette petite touche aristocratique, typiquement british, "les tacles" de l'auteur envers cette caste , qui contribuent au charme et à la qualité de cette comédie très rigolote et décomplexée , en plus de la bande d'amis qui n'a rien à envier à celle d'Hugh Grant dans "Quatre mariages...".
Et si on rajoute de subtiles allusions à "Raisons et sentiments" de Jane Austen, n'en jetez plus, je suis conquise !
A la fin, Polly trouvera son Colonel Brandon et moi je me suis bien marrée !
Un roman classé "chick-lit" (et pas romance comme j'ai pu le voir..;) , une comédie jubilatoire, très fine et subtile, rigolote comme tout,. Et tellement british ...
Un coup de coeur .
Ni plus, ni moins... Et la barre était haute ...
Il y a tout d'abord ce subtil équilibre entre superficialité et profondeur, Sophia Money-Coutis ne faisant pas que raconter les déboires amoureux et professionnels d'une trentenaire londonienne, elle aborde aussi le cancer du sein , parce que la vie, souvent, fait le grand écart entre le pire et le" plus mieux"...
Il y a aussi le métier de l'héroïne, journaliste dans un obscur magazine, du genre " Points de vue " , vous savez un magazine qui affectionne l'aristocratie (anglaise), qui la brosse dans le sens du poil , qui est souvent le poil de leur canasson ou de leur labrador...
Et même, si Polly est à un moment de sa vie, où elle aimerait bien changer de crémerie [ Comprenez: salle de rédaction..], elle s'acquitte de son job avec sérieux et professionnalisme. Qu'on lui demande d'écrire un papier sur un club échangiste ultra huppé, ou sur un émir du pétrole qui aimerait devenir le meilleur ami de la reine, Polly donne son maximum .
Mais pour l'heure quand nous faisons sa connaissance , elle s'apprête à aller interviewer un très séduisant et authentique marquis, affublé d'une famille de dingues. Et l'entourage de Polly , de s'imaginer leur amie en future Kate Middleton , (enfin pas tous )...
Il faut dire que Polly est très bien entourée, il y a tout d'abord sa mère (sa seule famille) , puis son coloc gay, Joe, puis son meilleur ami Bill (en couple depuis peu) , puis Barbara ( la caissière- voisine qui s'improvise astrologue quand elle la voit ) , puis son patron ( qui , à un moment fait preuve d'une rare délicatesse ), puis sa meilleure amie (qui va bientôt se marier), puis Callum, (un copain de rugby du futur mari)... et puis... et puis, Jasper ( l'aristocrate).
Jasper qui nous fait entrer dans un milieu que l'auteure connaît bien puisqu'elle fait partie du sérail (en plus d' être journaliste).
C'est cette petite touche aristocratique, typiquement british, "les tacles" de l'auteur envers cette caste , qui contribuent au charme et à la qualité de cette comédie très rigolote et décomplexée , en plus de la bande d'amis qui n'a rien à envier à celle d'Hugh Grant dans "Quatre mariages...".
Et si on rajoute de subtiles allusions à "Raisons et sentiments" de Jane Austen, n'en jetez plus, je suis conquise !
A la fin, Polly trouvera son Colonel Brandon et moi je me suis bien marrée !
Un roman classé "chick-lit" (et pas romance comme j'ai pu le voir..;) , une comédie jubilatoire, très fine et subtile, rigolote comme tout,. Et tellement british ...
Un coup de coeur .
