Nadine Monfils n'est pas pour moi une inconnue. Au hasard de mes lectures, j'ai déjà croisé certains de ses romans et, sans m'avoir laissé de souvenirs impérissables, j'avais passé quelques moments de lecture sympathiques avec ses précédents ouvrages. Mémé Cornemuse ne m'était donc pas étrangère et c'est à la recherche d'une lecture sans prétention, une petite récréation joyeuse, que j'ai entrepris la lecture de ce nouvel opus des aventures de mémé Cornemuse. Toujours égale à elle-même, âpre au gain et obsédée sexuelle, cette grand-mère sans âge a le don de se mettre dans les embrouilles les plus foireuses et de croiser, chemin faisant, de nombreux cadavres. Mais, car il y a un mais, cette fois la mayonnaise ne prend pas. L'histoire n'est guère originale et la verve de son héroïne ne suffit pas à combler les manques d'un roman qui part un peu dans tous les sens pour, au final, laisser le lecteur un peu perplexe.
Nadine Monfils se complaît ici dans une belgitude caricaturale bien trop appuyée et, à la manière de l'idole de mémé Cornemuse, à savoir Jean-Claude Vandamme le célèbre philosophe, son livre est confus et simplement prétexte à une succession d'expressions parfois comiques mais qui, à la longue, finissent par lasser. J'ai connu
Nadine Monfils mieux inspirée.
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