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Critique de Celise


On part pour la Charente-Maritime, la Rochelle, l'île de Ré… mais je vous arrête tout de suite : si vous pensiez soleil, vacances et séjour de rêve, vous allez vite déchanter car c'est plutôt un serial-killer terrifiant que vous allez rencontrer.

Je suis le feu est le deuxième roman où l'on retrouve le héros, Victor Caranne, psychologue en milieu carcéral de son état, qui participe à l'enquête ou plutôt à la course contre la montre qui s'est engagée avec ce tueur impitoyable.

Cet opus se lit parfaitement seul (comme dans mon cas) mais il serait intéressant tout de même de commencer par le premier, Somb, car de nombreuses références y sont faites mais surtout, la fin y est spoilée (c'est dommage, j'aurais volontiers lu Somb, mais en connaissant la chute... ça perd de son intérêt).

On plonge dans un univers assez sombre et pour être honnête, une ou deux scènes sont parfois un peu difficiles. Mais moi j'aime les thrillers comme le café : bien noirs et là, j'ai été servie !
On visite une prison (c'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai appris qu'il y avait une centrale sur l'ile de Ré, ce que j'ignorais), on fait du profilage et surtout on plonge au fond de la psyché humaine, au milieu des plus grands traumatismes.

Le personnage de Caranne est certes stéréotypé : un homme seul, cabossé par la vie qui tente de surmonter de trop nombreux deuils… un écorché vif à la Sharko qui, même un peu cliché, attire toutefois la sympathie.
Quant à l'intrigue, je l'ai trouvée très efficace, pas de temps morts, des fausses pistes, du rythme… c'est du tout bon en ce qui me concerne.

Je ne connaissais pas Max Monnehay et ma foi, elle rentre dans la catégorie des auteures à suivre. Je pourrais même me laisser tenter par certains de ses autres titres. En tout cas, je remercie Babelio et les Editions du Seuil de m'avoir envoyé ce roman !
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