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Critique de iris29
Troisième tome d'une série policière historique se passant après la seconde guerre mondiale et mettant en scéne, deux jeunes femmes célibataires, l'une par veuvage, l'autre , je dirais, à cause de son engagement dans le conflit du côté obscur de l'espionnage. Elles sont aussi différentes physiquement, qu'elles le sont socialement et pourtant, elles sont, non seulement amies, mais aussi associées à parts égales d'une agence matrimoniale. Mais elles sont plus souvent occupées à résoudre des affaires criminelles...
On est en aout 46, et deux événements viennent bousculer leur routine : le premier est un client ... noir qui vient chercher épouse et qui éveille la méfiance de Gwen, laquelle a l'impression qu'il la suit..et le deuxième événement , c'est le retour d'Afrique de l'effroyable beau-père de Gwen et avec lui la menace que Ronnie junior aille dans un horrible pensionnat !
En quelque heures, par son comportement, Lord Bainbridge s'est mis toute la maison à dos : Gwen, sa femme, la nounou, la cuisinière... Et les patronnes du bureau de mariage idéal auront fort à faire entre un client un peu trop curieux, un meurtre et un double kidnapping, mais heureusement , les deux jeunes femmes pourront compter sur leurs amis, (les malfrats et les hauts placés), sur leur débrouillardise et sur les nouveaux talents de Gwen qui a pris des cours de self défense...
Et le roman de s'ouvrir sur ces cours, qui sont un délice à lire...
[ " Frappe au menton. Doigts dans les yeux. Coup de genou dans les parties."] . D'un point de vue historique, d'un point de vue humoristique et d'un point de vue féministe ! J'ai bu du petit lait , tellement l'autrice a retrouvé sa vitesse de croisière, ce mélange et ce subtil équilibre entre documentation historique, humour typiquement bristish, féminisme, insolence ...
Côté décor, on s'y croirait (en 1946). Il y a les traumatismes de la guerre (le veuvage de Gwen, les missions d' Iris, dont on comprend que , malgré sa gouaille, malgré son courage , elle s'en est pris plein la figure), ses anciens contacts au contre espionnage, ceux qui ont continué leurs affaires pendant la guerre, les malfrats, les femmes qui peu à peu occupent des emplois (dont la nouvelle secrétaire de l'agence), les vêtements...
Côté histoire, j'ai apprécié de passer du temps dans la belle-famille de Gwen, certains "problèmes " seront résolus.
J'ai adoré ce tome, je me suis régalée, j'aime bien ce grand écart que font les deux associées qui ont souvent recours au côté obscur de la force (le petit copain gangster d'Iris, ses anciens collégues du MI5 et leurs nouvelles occupations top secrétes), tout comme la "complicité" d'Iris avec son ex fiancé ( un inspecteur de police), et le gratin que fréquente Gwen. Cela offre un spectre de personnages tout à fait varié et intéressant. J'aime aussi qu' elles demandent de l'aide masculine tout en sachant la plupart du temps, se débrouiller toutes seules.
J'ai bien aimé que l'autrice évoque ce qui se passait dans les colonies...
Pétillante, jubilatoire, amusante, féministe, inventive, un brin insolente, cette série est un peu ce que serait la série d'Agatha Christie sur le couple Beresford, au niveau du ton, si elle avait été écrite en 2023..
On est en aout 46, et deux événements viennent bousculer leur routine : le premier est un client ... noir qui vient chercher épouse et qui éveille la méfiance de Gwen, laquelle a l'impression qu'il la suit..et le deuxième événement , c'est le retour d'Afrique de l'effroyable beau-père de Gwen et avec lui la menace que Ronnie junior aille dans un horrible pensionnat !
En quelque heures, par son comportement, Lord Bainbridge s'est mis toute la maison à dos : Gwen, sa femme, la nounou, la cuisinière... Et les patronnes du bureau de mariage idéal auront fort à faire entre un client un peu trop curieux, un meurtre et un double kidnapping, mais heureusement , les deux jeunes femmes pourront compter sur leurs amis, (les malfrats et les hauts placés), sur leur débrouillardise et sur les nouveaux talents de Gwen qui a pris des cours de self défense...
Et le roman de s'ouvrir sur ces cours, qui sont un délice à lire...
[ " Frappe au menton. Doigts dans les yeux. Coup de genou dans les parties."] . D'un point de vue historique, d'un point de vue humoristique et d'un point de vue féministe ! J'ai bu du petit lait , tellement l'autrice a retrouvé sa vitesse de croisière, ce mélange et ce subtil équilibre entre documentation historique, humour typiquement bristish, féminisme, insolence ...
Côté décor, on s'y croirait (en 1946). Il y a les traumatismes de la guerre (le veuvage de Gwen, les missions d' Iris, dont on comprend que , malgré sa gouaille, malgré son courage , elle s'en est pris plein la figure), ses anciens contacts au contre espionnage, ceux qui ont continué leurs affaires pendant la guerre, les malfrats, les femmes qui peu à peu occupent des emplois (dont la nouvelle secrétaire de l'agence), les vêtements...
Côté histoire, j'ai apprécié de passer du temps dans la belle-famille de Gwen, certains "problèmes " seront résolus.
J'ai adoré ce tome, je me suis régalée, j'aime bien ce grand écart que font les deux associées qui ont souvent recours au côté obscur de la force (le petit copain gangster d'Iris, ses anciens collégues du MI5 et leurs nouvelles occupations top secrétes), tout comme la "complicité" d'Iris avec son ex fiancé ( un inspecteur de police), et le gratin que fréquente Gwen. Cela offre un spectre de personnages tout à fait varié et intéressant. J'aime aussi qu' elles demandent de l'aide masculine tout en sachant la plupart du temps, se débrouiller toutes seules.
J'ai bien aimé que l'autrice évoque ce qui se passait dans les colonies...
Pétillante, jubilatoire, amusante, féministe, inventive, un brin insolente, cette série est un peu ce que serait la série d'Agatha Christie sur le couple Beresford, au niveau du ton, si elle avait été écrite en 2023..
