La douceur est la principale héroïne de ce roman d'Etienne de Montety, qui porte bien son titre.
Le roman s'articule autour de la figure centrale de May de Caux, résistante, déportée à Ravensbrück, devenue dans les années 1990 présidente de la convention internationale de la rose. Pour se reconstruire, May a tiré un trait sur un passé dont elle ne parle jamais.
La rose, fleur de
la douceur a aidé May à survivre. C'est par
la douceur que le narrateur va pénètre à May de témoigner. Par
la douceur aussi qu'il va parvenir à apprivoiser Barbara, une journaliste allemande, malgrè une prise de contact plutôt ratée et sans douceur.
Le pari de Montety était osé : aborder le thème de la guerre et des camps par celui de
la douceur. Mais l'objectif est atteint; l'auteur remet
la douceur au nombre des valeurs qui méritent d'être respectées dans un monde qui ne lui fait guère de place.
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