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Critique de ATOS


ATOS
06 décembre 2013
"Pus d' cops qué d' morciaux d' pain",voilà ce qui les attendaient.
"Mauvaise mine" pour les gueules noires... "Céto à c' t'heure le queuminchemint de la fin."

Je ne savais pas avant d'avoir lu l'aventure de Nour et de Norbert, écrite par Ricardo Montserrat que l'histoire que nous vivons aujourd'hui avait commencé au moment où moi même je commençais à déchiffrer mon alphabet, et je ne savais pas que tout cela s'était passé comme ça.

Il y avait eu les italiens, les polonais, les algériens, c'était au tour des marocains.
Les derniers d'une longue liste.
Fermeture des fosses préméditée.
Mensonge politique.
La dictature des uns sert la république des autres.
Comme encore.. et toujours.
Parler de ce livre est un devoir de mémoire. Un signe de solidarité avec l'ensemble du monde ouvrier.

Des chaînes automobiles, des usines de pneumatiques, des filatures, ils ont tous connu la même histoire, les mêmes corons, les mêmes déveines.

Non, ils n'ont pas eu de veine ces marocains, pas de veine dans autant de "carbon"!

Descendre c'est être marin au long enfer. Cela n'a rien de folklorique, ça ne le sera jamais.

"Rester sur le carreau" vous connaissez ? C'est encore aujourd'hui ce que l'on nous agite sous le nez.

Les plus grands luttes ouvrières viennent des mines.
Les plus saines colères.

Chaque 1er mai il faudra toujours garder une pensée particulière pour les ouvriers de Fourmies. ( 1891 - neuf morts, trente cinq blessés (au moins) en 45 secondes).

Astrid Shriqui Garain
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