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Critique de Verdure35


Un tout petit roman ou une nouvelle d'une centaine de pages. Texte écrit en 1954, et à mon humble avis qui ne pourrait l'être en ces temps de "pureté".
Hécate dans la mythologie est une déesse qui représente la lune noire, dans l'Enéide d'ailleurs, la sybille qui emmène Enée aux Enfers est une prêtresse d'Hécate.
Le narrateur , Spitzgarner, revient à Tanger 30 ans après une période de sa vie de jeune inspecteur des finances passée dans la société coloniale de cet endroit.
Il y avait rencontré Clotilde, femme mariée, époux absent. Une liaison s'établit entre eux, elle est brûlante de passion jusqu'à ce que le narrateur se surprenne à penser que Clotilde puisse être une autre femme. Il pense à Hécate qui dévorait ses chiens et la compare à la moderne Clotilde qui dévorerait des chiots, des petits enfants peut-être...
Le narrateur pense résoudre cette question en se vautrant lui-même dans la fange. Autant dire qu'il en sortira laminé, déshonoré et mettre des années à se reconstruire, sans avoir exploré complètement l'âme humaine.
Le style classique est concis avec de nombreux non-dits qui en font un texte froid et surtout inquiétant, mais superbe.
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