Cachemire rouge fait se croiser deux destins : celui de Bolormaa, une jeune fille qui tisse des pulls à partir du cachemire des chèvres qu'elle élève avec sa famille en Mongolie, et celui d'Alessandra, une jeune femme qui tient une boutique dans laquelle elle vend des pulls en cachemire en Italie.
Les premiers chapitres sont très prometteurs. L'immersion dans cette famille au mode de vie nomade et traditionnel est totale. Les paysages mongols sont magnifiquement décrits.
Mais progressivement, l'écriture devient moins exaltante, les personnages moins attachants. Et puis surtout, je n'ai pas adhéré à l'évolution de l'histoire.
Je crois que j'aurais préféré que les deux protagonistes ne se rencontrent pas, en tous les cas pas de manière aussi peu crédible et précipitée. .
Dans ce livre, l'autrice aborde des thématiques et soulève des réflexions très intéressantes : sédentarisation des nomades, esclavage moderne, statut des femmes, immigration clandestine... J'ai appris de nombreuses choses, notamment sur les relations entre la Mongolie et la Chine, le statut particulier de la Mongolie intérieure, la filière textile.
Même si cela n'a pas été le coup de coeur espéré, ce roman saura trouver son public (ce qu'il a visiblement déjà fait).
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