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Critique de Sydola
Bolormaa est une jeune fille qui vit aves ses frères et parents en Mongolie intérieure. Ils sont éleveurs de chèvres pour le cachemire, cette laine duveteuse très recherchée. Elle a le droit de garder un toute petite partie de laine récoltée lors de la tonte. Avec cette laine, elle va tisser un pull rouge, tient selon les recettes de sa grand-mère.
Alexandra, copropriétaire d'une boutique de pulls haute gamme à Florence est toujours à la recherche de belles pièces. Elle parcourt donc régulièrement l'Asie à la recherche de pièces rares et c'est ainsi qu'elle va acquérir la création de Bolormaa.
Après un hiver très rude qui a décimé une partie du cheptel , la famille de Bolormaa se voit contrainte de céder son troupeau à bas prix et de s'installer à Ordos. Bolormaa va, dès lors, travailler dans un atelier de confection où elle rencontrera Xiaoli, une jeune chinoise pleine de vie. Toutes deux refusant leurs difficiles conditions de travail, elles décident de migrer en Italie avec l'espoir d'un avenir meilleur.
Ce roman nous raconte la dureté de la vie en Chine et notamment pour les minorités ethniques. Il traitera de l'expansionnisme chinois qui fait fi des traditions et où la loi du plus fort est exacerbée au point de prendre les plus faibles en otage. Expansionnisme qui détourne les lois tout en restant dans la légalité : produire des vêtements "made in Italy" par la mise en place d'ateliers sur le territoire italien avec une main d'oeuvre docile, sous payée et dépendante. de l'esclavage moderne en quelque sorte.
Et comme souvent, les autorités n'interviennent que lorsque quelque chose de grave survient entrainant la mort d'êtres humains mais ces politiques montrent ses limites ; combien d'ateliers ferment et combien se créent chaque jour sans changement quant aux "salariés" ? On peut donc se poser la question du bien fondé de cet eldorado occidental et du rêve très utopique des candidats à l'immigration vers notamment l'Europe.
C'est le second roman de cette auteur que je lis et je retrouve sa sensibilité, sa description des faits sans jugement laissant le lecteur se faire sa propre idée, sa propre opinion. J'ai beaucoup aimé cette écriture douce mais néanmoins percutante. Je le recommande.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
Alexandra, copropriétaire d'une boutique de pulls haute gamme à Florence est toujours à la recherche de belles pièces. Elle parcourt donc régulièrement l'Asie à la recherche de pièces rares et c'est ainsi qu'elle va acquérir la création de Bolormaa.
Après un hiver très rude qui a décimé une partie du cheptel , la famille de Bolormaa se voit contrainte de céder son troupeau à bas prix et de s'installer à Ordos. Bolormaa va, dès lors, travailler dans un atelier de confection où elle rencontrera Xiaoli, une jeune chinoise pleine de vie. Toutes deux refusant leurs difficiles conditions de travail, elles décident de migrer en Italie avec l'espoir d'un avenir meilleur.
Ce roman nous raconte la dureté de la vie en Chine et notamment pour les minorités ethniques. Il traitera de l'expansionnisme chinois qui fait fi des traditions et où la loi du plus fort est exacerbée au point de prendre les plus faibles en otage. Expansionnisme qui détourne les lois tout en restant dans la légalité : produire des vêtements "made in Italy" par la mise en place d'ateliers sur le territoire italien avec une main d'oeuvre docile, sous payée et dépendante. de l'esclavage moderne en quelque sorte.
Et comme souvent, les autorités n'interviennent que lorsque quelque chose de grave survient entrainant la mort d'êtres humains mais ces politiques montrent ses limites ; combien d'ateliers ferment et combien se créent chaque jour sans changement quant aux "salariés" ? On peut donc se poser la question du bien fondé de cet eldorado occidental et du rêve très utopique des candidats à l'immigration vers notamment l'Europe.
C'est le second roman de cette auteur que je lis et je retrouve sa sensibilité, sa description des faits sans jugement laissant le lecteur se faire sa propre idée, sa propre opinion. J'ai beaucoup aimé cette écriture douce mais néanmoins percutante. Je le recommande.
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