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Critique de ladesiderienne
Dans son premier roman, Christiana Moreau, autrice belge, nous conte la rencontre de deux jeunes filles, virtuoses du violoncelle, par-delà les siècles.
Lionella,17 ans, d'origine italienne vit à Seraing, dans la banlieue de Liège, une petite bourgade marquée par la récession de son industrie sidérurgique. Passionnée par le violoncelle, elle manque malgré tout d'inspiration pour choisir le morceau qu'elle interprétera lors du célèbre concours télévisé où elle est inscrite. Son dévolu se jette sur une partition inconnue trouvée dans un vieux coffret déniché par son ami Kevin dans une brocante. Cette partition accompagnée d'un journal intime l'entraîne dans les pas d'Ada, une jeune vénitienne abandonnée tout bébé par sa mère à l'ospedale della Pièta en 1705. Cet orphelinat accordait aux jeunes filles qui y vivaient pratiquement cloitrées, une éducation musicale très poussée. L'abbé Vivaldi qui y officie remarque très vite les talents de musicienne d'Ada. Au fil de la lecture de ce journal, Lionella découvre donc l'origine de cette composition pour violoncelle inspirée par un amour brisé.
Dans ce roman, aux antipodes de mes lectures habituelles, j'ai adoré parcourir les calli (ruelles) de Venise en compagnie d'Ada. Sa vision de la Sérénissime dépend de ses états d'âme. Amoureuse, pour elle tout n'est que pur merveille, alors que blessée dans son amour pour le beau comte, elle n'y voit plus qu'une cité pourrissante. J'ai également apprécié de découvrir la vie de Vivaldi d'autant plus que, lu dans le cadre de la Sélection du Prix Passeurs de Mots 2021 à laquelle participe la médiathèque de ma commune, le livre était proposé avec le CD des "Quatre saisons" à écouter en parallèle.
La lecture fut donc plaisante, originale de par sa construction et instructive. Malgré mon manque d'attrait pour la musique classique et les bluettes sentimentales, je me suis laissée porter par "La sonate oubliée" à laquelle j'accorde un 14/20, séduite par le décor et l'ambiance de Venise plus que par les personnages contemporains.
Lionella,17 ans, d'origine italienne vit à Seraing, dans la banlieue de Liège, une petite bourgade marquée par la récession de son industrie sidérurgique. Passionnée par le violoncelle, elle manque malgré tout d'inspiration pour choisir le morceau qu'elle interprétera lors du célèbre concours télévisé où elle est inscrite. Son dévolu se jette sur une partition inconnue trouvée dans un vieux coffret déniché par son ami Kevin dans une brocante. Cette partition accompagnée d'un journal intime l'entraîne dans les pas d'Ada, une jeune vénitienne abandonnée tout bébé par sa mère à l'ospedale della Pièta en 1705. Cet orphelinat accordait aux jeunes filles qui y vivaient pratiquement cloitrées, une éducation musicale très poussée. L'abbé Vivaldi qui y officie remarque très vite les talents de musicienne d'Ada. Au fil de la lecture de ce journal, Lionella découvre donc l'origine de cette composition pour violoncelle inspirée par un amour brisé.
Dans ce roman, aux antipodes de mes lectures habituelles, j'ai adoré parcourir les calli (ruelles) de Venise en compagnie d'Ada. Sa vision de la Sérénissime dépend de ses états d'âme. Amoureuse, pour elle tout n'est que pur merveille, alors que blessée dans son amour pour le beau comte, elle n'y voit plus qu'une cité pourrissante. J'ai également apprécié de découvrir la vie de Vivaldi d'autant plus que, lu dans le cadre de la Sélection du Prix Passeurs de Mots 2021 à laquelle participe la médiathèque de ma commune, le livre était proposé avec le CD des "Quatre saisons" à écouter en parallèle.
La lecture fut donc plaisante, originale de par sa construction et instructive. Malgré mon manque d'attrait pour la musique classique et les bluettes sentimentales, je me suis laissée porter par "La sonate oubliée" à laquelle j'accorde un 14/20, séduite par le décor et l'ambiance de Venise plus que par les personnages contemporains.
