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Critique de Nayac


Peut être plus que le texte même, j'ai apprécié la longue introduction de JF Balaudé, qui permet de bien situer quelques un des points clefs de l'épicurisme, de le mettre en perspective, et de remplacer le sens communément donné à cette philosophie par une description précise.

Sans prétendre résumler en quelques lignes cette introduction, j'en ai sretiré quelques éléments:

- Vérité absolue des sensations... mais qui sont très vite bridées par le "calcul épicurien"...

- ...calcul qui consiste à comparer la valeur du plaisir pressenti avec les désagréments directement ou indirectement lié à ce plaisir (calcul que ne renieraient pas les économistes libéraux via leur "valeur d'utilité"!)



- Epicure distingue deux catégories de plaisirs. Une première , le plaisir de mouvement", qui n'est pas le bien suprême, mais qu'il n'est pas illégitime de poursuivre (certes pas d'interdit, mais pas de franche incitation!... surtout si l'on croise cela avec l'attitude du sage qui doit rejeter la profusion, tous les excés par rapport au minimum nécessaire: on est très loin de l'épicurisme de recherche continue des plaisirs et des sensations du sens commun!) .
En revanche, le plaisir "stable" , le plus grand, que l'on perçoit lorsque la douleur a disparu, est la catégorie à privilégier.

- Enfin face à la critique fondée sur l'existence réelle de la souffrance, même pour le sage (par exemple maladie), Epicure appelle à se remémorer les plaisirs éprouvés antérieurement (par exemple le plaisir des discussions avec ses amis).

Finalement, l'épicurisme serait il une philosopie du rêve et du souvenir?
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