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Citations sur L'abdication (11)

Longtemps la gauche s'était préoccupée en priorité de ceux qui allaient mal, dont la vie était la plus dure, et qui réclamaient simplement de vivre mieux.

Progressivement elle se désintéressa d'eux et s'attacha à ceux qui allaient bien, qui avaient une vie plus douce et qui désiraient qu'elle le fût davantage.

Ainsi s'installa "Le Grand Schisme": le peuple sans la gauche, la gauche sans le peuple.
pp.83,84
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(un appel de Montebourg)
Je suis à la Chancellerie, je t'appelle une seconde avant une réunion de crise avec Taubira. Ils vont me virer, Aquilino ! Tu entends ? Ils vont me sortir. Hamon aussi. Et Aurélie
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En 1983, internet n'existait pas, les smartphones non plus, et les porte-conteneurs ne peuplaient pas les océans; en revanche, les flux de capitaux, eux, représentaient déjà des volumes considérables et ce sont eux que nos apprentis-sorciers, Lamy en tête ont décidé de libéraliser. Ils y sont parvenus et, aujourd'hui, ces flux financiers commandent l'économie planétaire: tels sont les faits, voilà le résultat de l'action déterminée et persévérante de ceux qui prétendent n'avoir fait"qu'accompagner une mutation technologique" et avoir, ainsi, agi pour le bien de l'humanité.
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Le meilleur moyen de ruiner un débat, c’est de l’éviter. Le meilleur moyen de conjurer une difficulté, c’est souvent de l’ignorer. Le meilleur moyen de mentir, c’est parfois de se taire.
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La mondialisation libérale et financière, fille du socialisme mitterandien et de l'européisme deloriste: on comprend bien que ce grand secret -ce gros mensonge- ait été soigneusement dissimulé par ceux qui le connaissaient.(...)l'histoire politique de notre pays au cours de ces trente dernières années:un même fil rouge la parcourt, celui de la mondialisation, qui contourne systématiquement les résultats des scrutins successifs dont elle se moque bien, une même chaîne d'Inspecteurs généraux des Finances qui gouvernent le pays par delà les alternances politiques (...). Naouri, Lamy, Trichet, Jouyet, Macron: la France est ce beau pays où tout commence par des élections et finit par l'Inspection...
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Gauche et droite confondues cette fois, la colère des Français se voyait alimentée quotidiennement par le spectacle d'un gouvernement approximatif et à la peine. Chaque jour apportait son lot de cafouillages, de confusions, de cacophonies, aboutissant à une forme de crise gouvernementale larvée. L'impression donnée était celle de l'inexpérience politique, du flottement dans la ligne suivie, de l'impréparation des décisions, de la maladresse en termes de communication, de la désinvolture personnelle, du manque de solidarité collective. Bref, de l'amateurisme (page 122).
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Les discriminations, qu'elles soient dirigées contre les femmes, les "gays", les étrangers, doivent enfin trouver dans chaque socialiste un adversaire déterminé.
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Chaque homme dispose d'une palette de qualités et de défauts, intellectuels et psychologiques, dont la combinaison, plus ou moins harmonieuse, lui donne sa coloration et son caractère ; chacun détient ainsi, consciemment ou pas, une carte maîtresse et une faiblesse principale. L'atout de François Hollande ? Son intelligence. Sa faille ? Son intelligence. Une intelligence qu'il paie cher, d'un prix élevé, trop élevé pour qui est chef d'un État : la pusillanimité. Souffrant d'un excès d'intelligence et d'un déficit de volonté, trop souvent, à force de tout comprendre, il finit par ne rien décider (page 316).
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Séduisant, Emmanuel Macron est d'abord un séducteur. Charmant, c'est surtout un charmeur : il aime être aimé, autant par tempérament que par nécessité, pour se rassurer autant que pour faire son chemin. Il y parvient fort bien tant il est aimable. Vif-argent, il use d'une intelligence rapide, légère, virevoltante, aérienne. Il comprend vite et tout, les hommes et les femmes, les situations et les relations, les dossiers et les idées. Des idées, il en a -ce qui est rare en politique-, et il y tient -ce qui le singularise encore davantage. Il les défend, avec talent, avec courage aussi ; souvent je l'ai vu tenir tête au Président, argumentant, discutant pied à pied, ne lâchant pas. Souple et habile, il ne verse toutefois pas dans la flagornerie. Vrai libéral, il possède une cohérence intellectuelle qui fait tant défaut dans les antichambres du pouvoir où, sous couvert de "service de l'État", règnent trop souvent l'inconsistance, l'inculture, le manque de personnalité et de convictions (pages 210-211).
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Longtemps, la gauche s'était préoccupée en priorité de ceux qui allaient mal, dont la vie était la plus dure, et qui réclamaient simplement de vivre mieux.
Progressivement, elle se désintéressa d'eux et s'attacha à ceux qui allaient bien, qui avaient une vie plus douce, et qui désiraient qu'elle le fût davantage.
Ainsi s'installa le "Grand Schisme" : le peuple sans la gauche, la gauche sans le peuple.
Le peuple, désabusé, puis irrité, dégoûté et résigné enfin, se détourna d'une gauche qui l'avait quitté (pages 83-84).
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