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Critique de Mladoria


J'ai commencé ce livre après avoir vu et beaucoup apprécié l'adaptation en série. Et bien une fois n'est pas coutume, je trouve l'oeuvre originale bien en-deçà de l'adaptation sérielle.
Certes on retrouve les personnages et certaines scènes notamment les scènes d'acclimatation sur Terre, le crash. Les chapitres alternent les narrateurs en ciblant tour à tour les quatre personnages centraux : Clarke, Wells, Bellamy et Glass. Mais leurs caractères sont moins bien brossés que ce que donnent les performances des acteurs de la série. Ils sont lisses, fades, impulsifs, beaucoup trop "ados" dans leurs réactions. J'ai levé les yeux au ciel plus d'une fois devant Clarke la girouette pseudo femme forte, courant de l'un à l'autre des garçons ou devant l'inconscience de Glass, le côté amoureux éperdu de Wells. Bellamy est le seul personnage intéressant de ce premier tome et le plus crédible dans ses réactions. Mais j'ai trouvé dommage que le personnage d'Octavia ne soit pas plus développé.
Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce tome 1, les nombreuses apartés sous forme de flashback souvenirs hachent complètement la lecture (mais heureusement sont présents car c'est là que se situent les seules actions intéressantes, la vie sur la Colonie, la description de cette société à deux vitesses, les manoeuvres politiques) et apportent bien trop peu pour rattraper le magma sirupeux des romances adolescentes mièvres à souhait qui jalonnent le temps présent.
Trop pour moi, je préfère et de loin me regarder une nouvelle fois la série que de subir le tome 2.
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