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Critique de AdvienneQueLira


En refermant ce roman, je me demande encore son thème. Une hymne aux hommes ? Oui je suis d'accord. Une ode à la vie ? On peut tellement répondre oui comme non. En tous cas, c'est la vie d'un homme, la vie de Mietek. Ce voyou yiddish comme il aime à s'appeler, au coeur plus immense que tout ce qu'il a pu voler et braquer en une vie.

Cette vie se déroule, avec tous ceux que Mietek rencontre, raconte et fait survivre dans sa mémoire. Beaucoup de personnes, et beaucoup de bars. Je ne vous mentirai pas : on s'y perd quelque peu. Mais les essentiels restent là, même si vous avez arrêté votre lecture des jours durant, vous les retrouver, vous savez qui ils sont. Vous en verrez de nombreux tomber. Mais jamais dans l'oubli. C'est autant tragique que beau. A côté de tous ces gens, on a Mietta, Mietek. Ce narrateur qui ne sait pas qui il est, qui ne se reconnaît pas dans ses origines, ni même dans une glace. Alors il préfère vous parler des autres plutôt que de lui et du dégoût qu'il s'inspire. Sa bonté est sans limite, ç'en devient à peine croyable. Même pour les femmes qui ont traversé sa vie, et qu'il ne réussit pas à aimer comme il le faudrait, il reste là, celui sur qui l'on peut compter.

Je n'ai aucune idée sur combien d'années se déroule le roman. On a quelques indices donnés en précisant l'arrivée de certains évènements qu'a connu la société française. Mais ce brouillard me plaît, on comprend que le temps passe, mais qu'il n'oublie pas d'emporter sur son passage des personnes et des bâtiments. Ce mouvement là a fini par me plaire, puisqu'une fois entraînée dedans, on ne s'attend à aucune fin particulière, et surtout pas à une chute. Ce livre suit le temps qui passe, rien ne peut arrêter ça, on vous laisse seulement imaginer vous même la suite, après plus de 365 pages.

Maintenant, après ces quelques lignes, je crois que je sais. "Les hommes", c'est l'ode à la fraternité. Celle qui peut exister malgré la dureté du monde et le temps qui défile, impitoyable.


Une lecture qui me parle, qui ne m'a laissé aucun goût de longueur et pourtant le risque était grand.
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