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Critique de LiliGalipette


Le père d'Amir exige son retour pour la marier à Numaji, chef d'un autre clan à la funeste réputation. « Nous leur reprendrons Amir, quitte à employer la force ! » (p. 57) La famille Eihon refuse et tout le village se mobilise pour défendre le jeune couple, même si le mariage n'est pas encore consommé. La première bataille est rude, mais Karluk se montre courageux. Entre lui et son épouse se développe une tendresse parfois maladroite, mais sincère. Il sera difficile de les séparer. Les mariés semblent tranquilles pour le moment, mais le clan Hargal n'a pas renoncé à Amir.

Par ailleurs, la jeune soeur de Karluk est en âge de se marier et doit commencer à préparer son trousseau. C'est l'occasion d'explorer plus avant les merveilleux motifs de la broderie traditionnelle et le raffinement de la gastronomie locale. « Coudre en discutant ou filer la laine entre deux tâches, cela s'inscrit dans le quotidien, comme une évidence. C'est, en d'autres termes, un mode de vie. » (p. 167) La routine se déroule entre les obligations et la transmission des savoirs basiques et artistiques. Balkish, l'aïeule, semble acariâtre, mais est bienveillante et constitue la mémoire vivante du clan.

Avec l'abondant courrier que reçoit soudainement Henry Smith, le conflit entre le Royaume-Uni et la Russie s'impose dans le paysage. La tranquillité de la région pourrait bientôt voler en éclats. Dans la longue postface – elle aussi dessinée –, Kaoru Mori donne des explications culturelles et historiques et détaille son travail de recherche. Elle répond aussi aux questions de ses lecteurs. Me voilà embarquée dans une belle histoire et j'ai bien hâte d'en lire la suite !
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