Sur internet, une semaine d'embrigadement suffit pour influencer les esprits les plus malléables.
À ce que l'on dit, l'enfer, c'est les autres. La vie m'a appris une toute autre version, à grands coups d'épreuves et de tourments. L'enfer, c'est soi-même. L'ennemi, c'est le reflet dans le miroir, juge impitoyable de ce que l'on est. Ce que l'on a toujours voulu être, ce que l'on espère être un jour, et davantage ce que l'on n'a pas fait, ce que l'on a oublié ou refusé de dire. Ces fois-là où nous n'avons pas été à la hauteur, où nous avons tant attendu des autres sans rien recevoir en retour. Nu face à notre conscience, pas de mensonge ni d'omission, juste de la vulnérabilité. L'enfer, c'est l'image que l'on a de soi, qui nous fait craindre des autres une sanction irrévocable.
« Mes cinq sens reçoivent les informations correctement, sans pour autant être capable de les traiter avec justesse »
C’était aussi comme ça que ça se passait pour moi !
« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas,
au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas.
Paul Valéry »
« J’éteins la télévision. Coupe mon téléphone. Je dois me préparer, car demain un autre massacre aura lieu, et je serai aux premières loges. Non plus en tant que spectateur, mais bien l’acteur principal. Mon arme est prête. »
« Chacun pour sa peau, car ils ignorent la nature de la menace, et cela renforce leur peur. »
« La vengeance comme raison de vivre.
Car ce dernier avait pris la vie de ma fille.
Et il ne s’était pas arrêté là »
Nous ne gagnerons pas cette guerre, car ceux qui sont censés la mener n’ont aucun intérêt à la remporter. - p.229