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Critique de JML38


C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancé dans la dixième enquête du commissaire Séverac, qui sent un peu le brulé au début suite à un incendie criminel – l'enquête pas Séverac–, et se poursuit par une disparition inquiétante.
Séverac souhaitant s'occuper de ses enfants, délègue à ses deux groupes de la brigade criminelle lyonnaise le soin d'investiguer, avant bien sûr de reprendre le collier.
Dans celui du capitaine Javelas, chargé de la première affaire, ce qui est bien c'est la totale parité. Trois hommes, trois femmes. En fait, on a plutôt deux demi-groupes, les mecs d'un côté et les filles de l'autre. Il faut dire que les policiers mâles ne sont pas des plus fréquentables. Javelas, dit Culbuto, plus Béruréen que jamais, en tête, ou plutôt à la suite d'un ventre qui trace le chemin, suivi de deux émules de Pinaud, comme pour un défilé d'une mode que nul ne pourrait raisonnablement imaginer.
Les filles ne sont toutefois pas en reste, ayant parfois envie de calmer certains suspects à coup de baffes.
Annie Sensibon et son équipe ont la charge de la disparition. Comme il s'agit de l'épouse d'un chirurgien qui connaît le procureur, ce n'est pas un cadeau.
Je ne vais pas en dire plus sur l'histoire car, comme dans San-Antonio, ce n'est pas l'intérêt principal du roman – attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. L'intrigue double tient parfaitement la route.
Je préfère attirer l'attention sur l'écriture de Jacques Morize, imagée, colorée, humoristique, tout ce que j'apprécie.
Je ne peux manquer de signaler que, comme à son habitude, l'auteur nous convie à une découverte de lieux où on mange bon et on boit bien. J'ai d'ailleurs à ce sujet une interrogation sur les fameuses pentes du titre, rapport à une expression qui sied parfaitement à tous les enquêteurs qui ont sérieusement « la dalle en pente ».
Ne voulant pas qu'il ait des soucis pour enfiler ses pompes, je vais dire à maître Jacques que ce sont ses personnages qui se bonifient avec le temps.
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