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Critique de BazaR


Heu, j'ai pas tout compris.

Ce n'est pas que Hal Jordan se soit transformé en philosophe opaque. C'est plutôt que la plupart des personnages parlent comme s'ils possédaient chacun la conscience et la vérité universelles et font des phrases « ultimes » destinées à expliquer tout mais ont l'effet inverse.
D'accord, nombre d'entre eux sont des pointures cosmiques, comme les Gardiens (les chefs des Green Lantern), et la façon de parler va peut-être avec le rôle. Mais j'en avais souvent marre de lire des bulles absconses. Et cette histoire d'Anti-monde et d'ultraguerre ressemble trop au multivers noir de Batman Metal ou à l'univers inversé de Justice League Dark.

Heureusement mort ou vivant Hal Jordan reste la tête sur les épaules. Dans ce contexte son pragmatisme est rafraichissant. Finalement l'auteur Grant Morrison met les cadors cosmiques en face de la simplicité humaine de Hal et montre que c'est la deuxième qui est la plus efficace.

Certains épisodes plus portés sur l'humour sont plus agréables, comme celui où Green Lantern et Star Saphire (sa copine qu'il cherche à marier en vain) rencontrent leurs équivalent d'un univers parallèle, ou ceux où l'action se passe sur un monde volontairement maintenu dans un état de jeu vidéo barbare que n'aurait pas troublé Conan.

Liam Sharp s'en donne à coeur joie, jouant sur le dessin, les « collages », toutes les capacités offertes par un ordi, quoi.

Dommage, cette série avait mieux commencé qu'elle n'a fini, je trouve.
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