On peut toujours tirer une chanson de la merde dans laquelle on se trouve.
- On dirait que les seuls criminels qui restent sont des guignols avec des costumes de récup’, que même les flics pourraient gérer.
- C’est la génération « Star Academy » du super-crime à la portée de tous, monsieur Tim. N’importe quel « Bob » ou « Kevin » avec une boîte de maquillage et le syndrome de Tourette se prend pour le nouveau Joker.

Les histoires de super-héros sont méprisées, car souvent vues comme l'un des niveaux les plus bas de notre culture. Mais tel un éclat d'hologramme, elles contiennent en miniature tous les rêves et toutes les peurs des générations qui les racontent. Créées par des travailleurs qui en leur temps étaient marginalisés, moqués, utilisés comme bouc émissaires et exploités, elles n'ont jamais cessé de nous offrir une ligne directe vers l'inconscient collectif culturel, et ses convulsions. Elles nous racontent d'où nous venons, ce que nous avons craint ou désiré, et à présent elles sont plus populaires et plus ubiquitaires qu'elles en l'ont jamais été. Je le répète : les comics ont eu raison dès le début. Lorsque tout le monde s'en fichait, ils ont pris très au sérieux l'idée d'un futur surhumain, et l'ont embrassé, exaltée et testée jusqu'au point des destruction et retour. Et ils l'ont trouvée intacte, plus forte et mieux définie, comme l'acier passé au feu du raffinage. Indestructible, rien ne peut l'arrêter. Les super-héros étaient les champions des opprimés quand nous en avons eu besoin, puis patriotes, pionniers, rebelles, conformistes ou rock stars quand cela nous était nécessaire. Et à présent, ils entreprennent sous nos yeux ébahis d'abattre les murs séparant la réalité de la fiction.
Et il n'y a qu'un seul moyen de savoir ce qui se passera ensuite...
L’homme supérieur pense au mal à venir, et se prémunit contre lui.
Le bras vengeur arme sa main sanglante !
[Wonder Woman] Les hommes. Si facilement impressionnés par les démonstrations de force. Par les choses qu'ils peuvent mesurer ou peser.
Les enfants qui traînent des sacs et des peluches, les hommes d’affaires qui regardent leur montre, les amoureux qui s’enlacent une dernière fois. J’aime regarder la vie, comme un flot de visages sans cesse changeants. On peut toujours compter sur la vie.
En me suivant, tu dois accepter une chose… Nous ne tuons pas. Notre voie est plus forte… plus disciplinée que celle des Assassins. Elle est plus exigeante.
La victoire est dans la préparation.
Je me suis dit qu’il valait mieux que je reste là. À vivre et souffrir comme un homme plutôt que comme un dieu qui regarde de haut ceux qui vivent et souffrent.