Glaçant. Je ne sais plus où j'ai lu ce qualificatif à propos de
Home, mais c'est tout à fait ça.
Période sombre (discrimination, guerre), personnes opprimées (déplacées, spoliées, battues, exploitées), parodies de sentiments humains.
Même les gestes de compassion sont parcimonieux, l'amour est vain et non réciproque.
Avec
Toni Morrison, on n'est pas vraiment habitué à se taper sur les cuisses, c'est sûr. Mais je ne me rappelle pas d'un livre aussi bouché, sans aucune porte de sortie pour quiconque. le seul sentiment humain puissant qui traverse le livre est anéanti avant la fin.
Je comprends la démarche de l'auteure, qui fait un travail salutaire sur la condition des noirs aux Etats Unis, mais cette fois c'est trop pour moi.
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