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Critique de theowen


Ce livre est la retranscription de la conférence Charles Eliot Norton qui a eu lieu en 2016.
L'auteure explique avec beaucoup de délicatesse et d'émotions fortes d'où provient la qualité de la race. Pourquoi les Blancs sans se poser de question existentielle ont fait du Noir l'infériorité humaine. La différence au sein de la communauté noire aussi est étudiée car la différence engendre la peur de l'incompréhension, de l'inconnu. L'homme blanc doit être au dessus, dominant prenant le droit de la propriété.
On minimise le poids qu'a eu le fait de trouver des excuses au racisme dès sa naissance.
La différence peut être un force mais ici elle est plutôt une chose qui peut vous trahir surtout si la couleur de votre peau est foncée.
Or. on constate que l'homme noir était comparé à un bête, à un spécimen inhumain or ce passage du livre révèle bien la vérité de la situation : « quel acharnement ils mettent à définir l'esclave comme inhumain, sauvage, quand la définition de l'inhumain décrit en vérité très largement celui qui punit ». Car on remarque avec horreur que les châtiments exercés par les blancs étaient plus que souvent non justifiés et d'une violence dépassant l'entendement, d'un sadisme incontenté.
« La nécessité de faire de l'esclave une espèce étrangère semble une tentative désespérée pour confirmer que l'on est soi-même normal ».

L'auteure nous explique que si on enlève les codes raciaux, la couleur de peau aux personnages, le
lecteur ressent un manque. Il est vrai que si il y a un noir et un meurtre dans l'histoire notre penchant nous attire à porter la culpabilité sur le noir par acquis générationel. Alors que si l'on suit le cours historique, il nous faut admettre que le blanc a détruit, anéanti bien plus qu'il ne l'admettrait en toute circonstance.

Je reproche à cette retranscription son effet un peu brouillon d'explications successives. A part cela, c'est un récit intéressant qui survole ce vaste sujet de l'origine des autres.
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