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Critique de Wyoming


Livre posthume de Guido Morselli, suicidé peu après qu'il en ait terminé l'écriture, refusé par les éditeurs, pour ma part je comprends tant ce texte est confus partant d'une invraisemblable disparition de l'humanité dont l'auteur est le seul survivant. On devrait dire plutôt le seul homme restant car le reste des humains a disparu, sans traces, sans cadavres.

La lecture de ce livre amène à suivre les errements psychotiques et oniriques de ce "survivant" qui se récuse en tant que Robinson des temps modernes et se préoccupe davantage de son environnement, hôtels, aéroport, trains, chalets, bâtiments divers que de l'organisation de sa vraie survie.

Les références philosophiques abondent, notamment à Hegel, mais aussi psychologiques avec Freud et Jung, sans que le lecteur puisse en retirer la substance d'une quelconque réflexion personnelle.

La mort, sans morts visibles, est omniprésente, l'auteur imagine même la possibilité de conversations entre les morts. Pourquoi pas? Cette idée fait partie des quelques-unes qui m'ont plu, mais noyées dans un flot de réflexions auxquelles je n'ai vraiment pas accroché.

La postface de Filippo D'Angelo figurerait mieux en préface pour bien avertir le lecteur de ce qui l'attend avec les divagations sensorielles, psychiques et oniriques de l'auteur. D'ailleurs, cette histoire ne serait-elle pas finalement qu'un rêve? Pas de réponse en la lisant. Chacun peut donc l'interpréter selon sa réceptivité, à sa convenance.
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