AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mamzellegazelle


Avis aux Professeurs de Français !
Ce livre devrait faire parti des cours de Français pour la littérature auprès des collégiens. Cet autobiographie est destiné à la jeunesse et les mots simples pour décrire l'horreur de la déportation sont à la porté de tous dès la 6ème.

Voyage à Pitchipoï ....
Mais où donc se trouve Pitchipoï ? Voilà la question que je me suis posée. Est-ce une ville ? Un lieu ? Un monument ?
Et bien non ...
Pitchipoï est un mot Yiddish qui veut dire : un endroit joli !
Les Allemands Nazis l'employait afin de déporter les enfants dans les camps afin qu'ils ne pleurent pas et mettent de côté leurs inquiétudes.

En juillet 1942, l'auteur, Jean-Claude Moscovici, est déporté avec sa petite soeur de 4 ans à Drancy.
Toute la famille a été séparée et emmenée, et , seule, leur maman avait réussi à s'échapper.
Les enfants passeront plusieurs mois dans ce camps de transition avant de partir pour Pitchipoï : Auschwitz-Birkenau !
La petite souffre gravement de malnutrition et est gravement malade. Jean-Claude, lui, est affaibli mais continu à ne pas lâcher sa vigilance sur sa soeur et essaye de prendre soin d'elle autant qu'il le peut.

Ils n'ont jamais compris pourquoi, mais ils sont transférés à l'hôpital psychiatrique pour enfants, non loin de Drancy où ils retrouveront plus tard une famille lointaine qui les sortiront de cet endroit et les prendront avec eux.
Sous de faux papiers, ils retourneront à l'école et seront maintenant catholiques ! Ainsi, ils sauveront leur peau jusqu'à cette libération tant attendue !

Ce petit livre se lit en deux heures.
Ils manque cruellement de détails, mais une fois de plus je le répète, c'est un livre jeunesse avec des mots et des phrases choisies afin de faire simplement comprendre aux plus jeunes ce qu'est la déportation.
Ce récit reste quoi qu'il en soit très émouvant sur les conditions des enfants pendant cette période noire.

Je termine par la dernière phrase de l'auteur que je trouve belle et effrayante à la fois :
"Plus tard seulement, je sus qu'il revenait de ce lieu que nous appelions Pitchipoï, et dont le véritable nom était :
Auschwitz-Birkenau."
Commenter  J’apprécie          186



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}