J'aime la couverture. Ce rouge brun me laisse entendre que je vais entrer dans un roman où le ciel ne sera pas bleu tous les jours.
Je découvre
Frédérique Mosimann que je remercie pour ce SP. Que ce soit par la première ou la quatrième de couverture, je suis séduite.
Avec un style simple, sans fioritures, direct, elle me balade dans les rues de Bordeaux et plus particulièrement dans une venelle où se cache un café qui a eu son heure de gloire. Il va devenir le coeur d'émotions incontrôlées qui redonneront foi à des êtres en perdition.
J'ai plongé, avec ce roman, dans le détail de ce qu'est un burnout, de ce que peuvent provoquer les violences conjugales, du manque que représente la perte d'un être cher, mais toutes ces duretés de la vie sous-tendues par un espoir sans faille dans les lendemains.
Trois personnages, un huis-clos intime, une découverte de soi dans les difficultés de l'autre : les ingrédients d'un roman d'aujourd'hui.
L'auteur veut faire facile et accessible ; elle y réussit parfaitement et n'oublie pas le registre des émotions. À lire en toute simplicité.