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Critique de Patsales


Mouawad, c'est toujours too much. Trop de dialogue (les scènes sont presque toujours réduites à deux personnages), trop de texte (alors qu'il s'agit d'expliquer un silence), trop de ruptures de ton (la lecture pathétique du testament de la mère suivie de la bordée d'injures fleuries du fils), trop de symboles (la pluie diluvienne qui tombe pour clore une pièce intitulée « Incendies »), trop de mystique éducative (la prison devenue une école), trop de références (Tirésias = Chamseddine et je m'en tiendrai là pour ne pas divulgâcher davantage)…
Après, il suffit de se pencher 2 mn sur l'histoire du Liban pour se dire qu'en ce qui concerne l'outrance, ce n'est pas Mouawad qui a commencé.
Et s'il manie à ce point l'excès, peut-être est-ce l'autre nom de la générosité. Candide, généreux, outrancier : il y a du Victor Hugo dans cet homme-là.
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