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Critique de 1967fleurs


Après avoir terminé la lecture du Lambeau de Philippe LANCON, je me suis lancée dans où passe l'aiguille de Véronique MOUGIN.

J'ai tout de suite été captée par la plume de cette auteur, je n'ai pas lâché le livre jusqu'aux dernières pages.(570 )

En fait, j'en suis ressortie bouche cousue…

J'ai mis du temps à m'en remettre.

Difficile d'être insensible au destin incroyable de Tomi. Juif, hongrois, fils de tailleur, mais ne voulant pas entendre parler de la couture, insouciant de son avenir…

Il va être déporté avec sa famille. Pour survivre, dans le camp, il va faire croire qu'il sait coudre « j'ai regardé comment faisait les autres à l'atelier » ( …) j'ai exfiltré une aiguille tout enfilée de l'atelier et mon pantalon a fait office de tissu d'entraînement, puis une manche, puis un morceau de col que j'avais planqué sous ma chemise. Je les ai décousus, cousus, redécousus pendant des semaines et mes ourlets n'ont maintenant plus rien à envier ».

Je n'en dirai pas plus…Je vous laisse découvrir cette histoire incroyable et vraie…

Son destin s'est joué dans un chemin qu'il ne voulait pas emprunter …

« ce bonheur que je ressens si fort maintenant (il a 88 ans et parle à sa petite cousine), c'est au camp que je le dois, comme les autres bonheurs de ma vie.

C'est par le fil de la vie où passe l'aiguille.
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