Jean Moulin ? Je l'invoque ce nom, comme un exorcisme contre la lâcheté, contre le désespoir, contre la petitesse, contre l'abandon. En cette époque où, ce dont nous avons tous le plus grand besoin, c'est le courage civique, nous chercherions vainement un plus grand exemple que ce préfet de quarante ans, qui a consacré sa vie et sa mort à un idéal formé de deux termes indissociables : la France et la République...
Hommages posthumes, extrait de discours prononcé à Chartres le 18 août 1945
"...Il est des heures où servir son pays, à quelque poste que ce soit, a un tel caractère d'impérieuse obligation que c'est tout naturellement et avec enthousiasme que les hommes de bonne volonté trouvent les forces nécessaires à l'accomplissement de leur tâche..."
Le plus âgé, qui est assurément le chef, s’approche et, en français, demande qui nous sommes. Je déclare que je suis le préfet et que j’ai à mes côtés le représentant de l’évêque et le maire de Chartres.