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Critique de OctaveDebrey
Ce dixième roman de l'auteur nous plonge avec force détails dans l'univers saisissant des chevaux de course, un refuge pour Alexandre, abîmé par la vie, hanté par le deuil, hanté par les fantômes du passé qui refusent de le laisser en paix.
L'auteur côtoie souvent les chevaux, un amour qui se ressent, mais aussi dans la pluralité des sentiments autour de cet être merveilleux et parfois malmenés. Car c'est parfois un monde sans pitié, ou un cheval fatigué, blessé est bien vite remplacé par un autre, ou la pression, l'ivresse de la victoire, de l'argent, passent avant les sentiments, au détriment même du corps.
Tout comme l'exacte opposé existe et est présent, avec des passionnés qui vivent pour leurs chevaux, les faisant passer avant tout, car ils deviennent leur guide, leur boussole pour affronter la vie.
Un récit de vie, de questionnements, des chemins que l'on n'était pas censé prendre, mais lorsqu'on arrête d'écouter la voix dans notre tête, celle du GPS, celle qui nous dicte ce qui est raisonnable, la vie prend un tournant imprévu mais pas nécessairement imparfait, abandonnant les "et si" qu'il faut laisser derrière sois pour avancer.
Mais pour Alexandre il faut avant tout affronter le deuil, et pour cela il y a aussi les proches : une mère bienveillante qui ne supporte pas de voir son fils sombrer de jour en jour, semblant ne jamais devoir se relever, alors elle agit derrière son dos pour tenter de faire renaître l'espoir, renaître la vie, retrouver les cheveux, première passion dans la vie d'Alexandre mais qu'il aura comme tout le reste abandonné.
Difficile d'avancer avec tout ces fantômes, ceux du passé, ceux qu'on ne peut laisser partir, et ceux malveillant qui baignent dans les eaux sombres du reproche, dont celui du père et sa violence morale et physique...il suffit heureusement parfois d'une simple rencontre pour que la vie prenne un nouveau tournant.
J'ai beaucoup aimé cette alternance de sombre et de lumière, au rythme de la vie, de ses reconstructions, de ses souvenirs, de ses épreuves, de ses nouveautés, passé et présent s'entremêlant, dans la narration comme dans l'esprit qui tente d'avancer, raconté avec beaucoup de tendresse, au contact des chevaux et de l'aura lumineuse qu'ils dégagent.
L'auteur côtoie souvent les chevaux, un amour qui se ressent, mais aussi dans la pluralité des sentiments autour de cet être merveilleux et parfois malmenés. Car c'est parfois un monde sans pitié, ou un cheval fatigué, blessé est bien vite remplacé par un autre, ou la pression, l'ivresse de la victoire, de l'argent, passent avant les sentiments, au détriment même du corps.
Tout comme l'exacte opposé existe et est présent, avec des passionnés qui vivent pour leurs chevaux, les faisant passer avant tout, car ils deviennent leur guide, leur boussole pour affronter la vie.
Un récit de vie, de questionnements, des chemins que l'on n'était pas censé prendre, mais lorsqu'on arrête d'écouter la voix dans notre tête, celle du GPS, celle qui nous dicte ce qui est raisonnable, la vie prend un tournant imprévu mais pas nécessairement imparfait, abandonnant les "et si" qu'il faut laisser derrière sois pour avancer.
Mais pour Alexandre il faut avant tout affronter le deuil, et pour cela il y a aussi les proches : une mère bienveillante qui ne supporte pas de voir son fils sombrer de jour en jour, semblant ne jamais devoir se relever, alors elle agit derrière son dos pour tenter de faire renaître l'espoir, renaître la vie, retrouver les cheveux, première passion dans la vie d'Alexandre mais qu'il aura comme tout le reste abandonné.
Difficile d'avancer avec tout ces fantômes, ceux du passé, ceux qu'on ne peut laisser partir, et ceux malveillant qui baignent dans les eaux sombres du reproche, dont celui du père et sa violence morale et physique...il suffit heureusement parfois d'une simple rencontre pour que la vie prenne un nouveau tournant.
J'ai beaucoup aimé cette alternance de sombre et de lumière, au rythme de la vie, de ses reconstructions, de ses souvenirs, de ses épreuves, de ses nouveautés, passé et présent s'entremêlant, dans la narration comme dans l'esprit qui tente d'avancer, raconté avec beaucoup de tendresse, au contact des chevaux et de l'aura lumineuse qu'ils dégagent.
