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Critique de Diabolau


La série continue son entreprise de sabordage débutée depuis au moins trois tomes maintenant, et achève de perdre toute crédibilité en cherchant à se faire le catalogue quasi exhaustif de tous les évènements connus de la première guerre mondiale, tellement connus que devenus des clichés pour certains d'entre eux : l'offensive allemande de Mars, la grosse Bertha, le bombardement de l'église Saint-Gervais, les gueules cassées... Car voilà t'y pas que notre Bouteloup se fait ravager la tronche par une grenade. Allons, haut les coeurs, c'est quand même pas ça qui va l'arrêter, quand même ! Une opération, quelques semaines d'hosto, et le voilà prêt à rempiler à la Légion Étrangère. Bon, ses supérieurs voulaient le réformer, quand même (Dieu merci), mais c'était juste pour l'emmerder.
Alors pour info, les gueules cassées, c'était des mois d'hospitalisation, des années de souffrances, d'opérations de réparation multiples, plus ou moins réussies, de rééducation pénible, et c'était la réforme obligatoire dans 100 % des cas... surtout avec un oeil crevé ! Remonter en ligne avec un postiche en cire sur la moitié du visage qui tient par un crochet derrière l'oreille, faut vraiment pas beaucoup se soucier de crédibilité pour oser un truc pareil.
Bon, et je ne m'étendrai pas sur le fait que les 4 survivants de l'Ambulance 13 se retrouvent comme par hasard tous les quatre dans la même compagnie du régiment de marche de la Légion Étrangère après avoir été séparés aux quatre vents. C'est pas comme si y avait 5 millions d'hommes mobilisés avec des centaines d'unités différentes, hein.
Seule petite éclaircie au milieu de toute cette misère : deux ennemis jurés de Bouteloup, Bicornet et Favre, comprennent enfin qu'ils n'ont aucune raison de lui en vouloir. On a envie de dire : il était temps.
J'ai vu que le massacre continue pendant encore plusieurs tomes... sur le front d'Orient. Ah ben oui, on l'avait encore pas fait celui-là.
Ben non merci, ce sera sans moi.
Rarement vu une série aussi bien commencée et aussi mal continuée.
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