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Critique de Mimeko


Mimeko
10 septembre 2016
Avec Ciel d'acier, Michel Moutot nous invite dans l'univers des indiens mowacks révélant leur rôle déterminant dans la construction des grands ouvrages métalliques, ponts et structures de tours, les twin towers en étant l'image la plus emblématique.
Ce roman sur trois époques principales, 1907, 2001 et 2011 permet de suivre la spécialisation progressive dans la construction en hauteur des ironmakers, des mowaks supposés à tort ne pas souffrir de vertige, croyance qu'ils finissent par s'approprier, se positionnant grâce à elle comme incontournables sur tous les chantiers en hauteur. On suit les destins de trois mowaks d'une même famille qui vont être confrontés à deux catastrophes : 1907 l'effondrement d'un pont sur le St Laurent, 2001, l'attentat sur les Twin Towers et surtout les travaux titanesques de dégagement qui s'en suivent, et en contrepoint, le chantier de construction des deux tours. C'est donc un panorama complet de la profession d'ironmakers qui nous est offert....

Ce roman avait donc tout pour me plaire, un roman à plusieurs voix, un roman historique et une communauté qui m'intéresse toujours les amérindiens.....malheureusement ma lecture a été assez pénible, pour chaque période une pléthore de descriptions techniques en tout genre, il faut aimer les poutres, les rivets et les détails à n'en plus finir sur les métaux et autres ciments, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, là aussi trop de détails qui ralentissent l'action, je me suis perdue quelquefois entre les différents personnages sur les 3 époques et j'ai lu en diagonale les 150 dernières pages, trop long, trop ennuyeux......J'ai du mal à comprendre que ce roman ait obtenu le Grand Prix du Meilleur Roman des Lecteurs Points - 2016.
Ce roman trouvera son public évidement, mais il lui manque le lyrisme que les écrivains anglo-saxons savent si bien insuffler à leurs personnages, transformant des êtres ordinaires en héros et cette dimension absente, m'a bien sûr manquée...
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