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Critique de Krissie78
Avec « Après tout » Jojo Moyes termine la trilogie des aventures de Lou, entamée avec le best-seller « Avant toi ». C'est un plaisir de retrouver la solaire et lumineuse Louise partie à New-York travailler pour une famille de millionnaires, quittant sa Grande-Bretagne natale, sa famille et surtout Sam, son beau pompier auprès de qui elle avait réussi à surmonter la dépression qui a suivi la mort de Will (voir le deuxième opus : « Après toi »).
La jeune femme, qui deux ans avant n'avait jamais quitté sa petite ville et son château médiéval, se retrouve seule (ou presque) dans la Big Apple. Les péripéties et rebondissements ne vont pas manquer. Espoirs et désillusions en tous genres sont au rendez-vous. Mais Lou reste Lou, ce petit bout de femme volontaire, battante, qui à chaque coup dur relève la tête et fonce, en souvenir des conseils que lui a laissé Will. Au bout du chemin elle va faire ses choix, trouver sa voie et retrouver la force de vivre un grand amour.
Le style de Jojo Moyes est toujours aussi fluide, plaisant. Elle a une incroyable capacité à retranscrire les sentiments, les émotions, des plus simples aux plus complexes, avec sensibilité et réalisme. Si le personnage de Lou est toujours aussi attachant on est aussi touchés par les gens que le destin met sur son chemin, car rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Ainsi l'acariâtre Mme de Witt et son chien qui vont être le coup de pouce dont Lou avait besoin ou le concierge de l'immeuble et sa famille et leur combat pour la librairie de quartier. Même les millionnaires ingrats ou les golden boys parviennent à susciter des parcelles de compassion.
Les références à d'autres romans ou films d'amour ne manquent pas. J'y ai notamment vu un rappel de « Rebecca » (avec Agnès Gopnik et la gouvernante), du « Diable s'habille en Prada » (le peintre miracle), « Cendrillon » évidemment (la masseuse qui épouse un milliardaire) et pour finir « Elle et Lui » et « Nuit blanche à Seattle ». Mais ne boudons pas notre plaisir, si les situations que rencontre Lou sont très chanceuses voire irréalistes, la façon dont Lou traverse la vie est une bouffée d'optimisme. C'est aussi la particularité de Jojo Moyes que d'écrire des histoires d'amour qui sont aussi des leçons de vie.
Car s'il est question des histoires de coeur de Lou il est aussi, surtout, question de chemin de vie et de découverte de soi. Jojo Moyes nous parle de la société d'aujourd'hui avec ses inégalités, du pouvoir de l'argent et du pouvoir du coeur, des dégâts de l'ego et de la difficulté des relations humaines. Face aux caprices de la vie (ou de son entourage) Lou a appris à rebondir et à regarder devant en ayant foi en elle.
Avec ce troisième tome Jojo Moyes conclu brillamment l'histoire de Lou. On a un peu de peine de la quitter. Mais de même que l'image de Will reste prégnante dans la vie de la jeune femme, Lou laisse sa trance dans notre esprit avec son dynamisme, son énergie, sa volonté, son caractère fantasque et sa générosité.
La jeune femme, qui deux ans avant n'avait jamais quitté sa petite ville et son château médiéval, se retrouve seule (ou presque) dans la Big Apple. Les péripéties et rebondissements ne vont pas manquer. Espoirs et désillusions en tous genres sont au rendez-vous. Mais Lou reste Lou, ce petit bout de femme volontaire, battante, qui à chaque coup dur relève la tête et fonce, en souvenir des conseils que lui a laissé Will. Au bout du chemin elle va faire ses choix, trouver sa voie et retrouver la force de vivre un grand amour.
Le style de Jojo Moyes est toujours aussi fluide, plaisant. Elle a une incroyable capacité à retranscrire les sentiments, les émotions, des plus simples aux plus complexes, avec sensibilité et réalisme. Si le personnage de Lou est toujours aussi attachant on est aussi touchés par les gens que le destin met sur son chemin, car rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. Ainsi l'acariâtre Mme de Witt et son chien qui vont être le coup de pouce dont Lou avait besoin ou le concierge de l'immeuble et sa famille et leur combat pour la librairie de quartier. Même les millionnaires ingrats ou les golden boys parviennent à susciter des parcelles de compassion.
Les références à d'autres romans ou films d'amour ne manquent pas. J'y ai notamment vu un rappel de « Rebecca » (avec Agnès Gopnik et la gouvernante), du « Diable s'habille en Prada » (le peintre miracle), « Cendrillon » évidemment (la masseuse qui épouse un milliardaire) et pour finir « Elle et Lui » et « Nuit blanche à Seattle ». Mais ne boudons pas notre plaisir, si les situations que rencontre Lou sont très chanceuses voire irréalistes, la façon dont Lou traverse la vie est une bouffée d'optimisme. C'est aussi la particularité de Jojo Moyes que d'écrire des histoires d'amour qui sont aussi des leçons de vie.
Car s'il est question des histoires de coeur de Lou il est aussi, surtout, question de chemin de vie et de découverte de soi. Jojo Moyes nous parle de la société d'aujourd'hui avec ses inégalités, du pouvoir de l'argent et du pouvoir du coeur, des dégâts de l'ego et de la difficulté des relations humaines. Face aux caprices de la vie (ou de son entourage) Lou a appris à rebondir et à regarder devant en ayant foi en elle.
Avec ce troisième tome Jojo Moyes conclu brillamment l'histoire de Lou. On a un peu de peine de la quitter. Mais de même que l'image de Will reste prégnante dans la vie de la jeune femme, Lou laisse sa trance dans notre esprit avec son dynamisme, son énergie, sa volonté, son caractère fantasque et sa générosité.
