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Citations sur Lettres de W. A. Mozart (2)

Vienne, le 17 Juillet 1789

Vous êtes sûrement fâché contre moi, puisque vous ne me donnez pas de réponse. Si je mets en regard mes requêtes, je reconnais que vous avez raison. Mais si je considère mes malheurs (dont je ne suis pas responsable) et votre amitié à mon égard, j’estime aussi mériter des excuses...
Comme je vous ai écrit dans ma dernière lettre, mon cher ami, tout ce que j’avais sur le coeur avec grande franchise, je ne pourrais que me répéter aujourd’hui...
Je vous implore, s’il vous est absolument impossible de me prêter une telle somme de me soutenir bien vite par tout ce que vous pourrez vous démunir.
Vous ne pouvez douter de ma loyauté, vous me connaissez trop bien. Vous ne pouvez douter de mes paroles, de ma conduite, car vous connaissez ma manière de vivre et mes agissements...
Si vous pouvez et voulez m’aider, je vous en remercierais comme mon sauveur même au-delà de la tombe, sinon, au nom de Dieu, je vous implore de m’accorder un recours immédiat selon votre bon vouloir, ou encore un conseil ou une consolation...
A jamais votre serviteur très obligé.

PS :
Ma femme était hier à nouveau dans un état misérable. Aujourd’hui, Dieu merci, elle va un peu mieux, après la pose de sangsues. Que je suis malheureux ! Sans cesse entre l’angoisse et l’espoir.

Note de Puchberg :

Le 17 juillet 1789, le même jour, répondu et envoyé 150 F.
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Lettres à Puchberg

A Johann Michael Puchberg, à Vienne, le 12 Juillet 1789

Très cher excellent ami et très honorable FR. !

Dieu, je suis dans une situation que je ne souhaite pas à mon pire ennemi et si vous, mon meilleur ami et Frère m’abandonnez, je suis perdu, hélas, et sans rien y pouvoir, ainsi que ma pauvre femme malade et mon enfant.
Déjà, lors de ma dernière visite, je voulais épancher mon coeur, mais je n’en ai pas eu le courage ! Et ne l’aurais toujours pas, ce n’est qu’en tremblant que j’ose le faire par écrit, car je sais que vous me connaissez, que vous êtes au courant de ma situation et tout à fait convaincu de mon innocence en ce qui concerne ma malheureuse et extrêmement triste situation.
Mon Dieu ! Au lieu de vous remercier, je viens à vous avec de nouvelles prières ! Au lieu de vous rembourser, avec une nouvelle requête !
Si vous connaissez à fond mon coeur, il est certain que vous ressentez ma douleur...
Et je n’ai pas besoin de vous rappeler comme cette malheureuse maladie m’a freiné dans tous mes bénéfices.
Mais je dois vous dire que malgré ma situation misérable, je me suis tout de même décidé à donner des académies par souscription mais cela non plus ne me réussit pas.
Le destin m’est malheureusement si néfaste, mais seulement à Vienne, que je ne peux rien gagner même si je le veux. J’ai fait circule une liste pendant 15 jours et il ne se trouve que le nom de van Swieten.
Il me semble maintenant (le 13) que ma petite femme se remet, je pourrais au moins travailler à nouveau si ce nouveau coup du sort ne venait s’y ajouter. Hier soir, elle m’a à nouveau affolé et désespéré, tant elle souffrait, et moi avec elle...
Dans quelques mois, mon sort doit être également fixé dans l’affaire que vous savez ; Vous ne risquez donc rien avec moi en me prêtant 500 FL.
Si vous voulez ou vous le pouvez, je vous propose de vous rembourser 10 Fl par mois, jusqu’à conclusion de mon affaire. Ensuite, de vous rendre l’intégralité de la somme avec les intérêts que vous voudrez et de me déclarer mon débiteur tout au long de ma vie. Jamais je ne serais en mesure de vous remercier suffisamment de votre amitié.
Dieu merci, c’est fait, vous savez tout, maintenant. Ne m’en veuillez pas pour ma confiance et songez que sans votre aide, l’honneur, la paix et peut-être la vie de votre Frère et ami sont anéantis.

*

A la maison, le 14 juillet 1789

Ah Dieu ! Je n’arrive pas à me décider à expédier cette lettre. Et pourtant, cela doit être !
Si je n’avais pas été atteint par ce mal, je n’aurais pas été si impudent avec mon meilleur ami ! Et pourtant, j’espère que vous me pardonnez, puisque vous connaissez le bon et le mauvais côté de ma situation...
Adieu ! Pardonnez-moi, pour l’amour de Dieu. Pardonnez-moi seulement... et — Adieu ! ....
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