AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de monito


Quelques années après le second conflit mondial, Sándor MÁRAI nous donne à voir de cette Italie défaite la vie de Napolitains tous pauvres, tous hauts en couleurs, tous si généreux dans leur solidarité, dans leurs colères, dans leurs excès et dans leurs différences.

Avant l'exil américain Sándor MÁRAI a manifestement largement aimé son séjour italien.

Introduction à deux confessions autour d'un homme pour qui la rédemption figure la seule issue dans un monde où, après le nazisme, le bolchevisme a rendu toute résistance illusoire.

De très belles pages sur la douleur de l'exil mais aussi de belles analyses sur un monde ébranlé en si peu de temps par tant de cataclysmes, du fascisme au nazisme, du nazisme au bolchévisme pour finir par la bombe atomique.

Plutôt que de devoir renoncer par faiblesse à ce qu'il est, à ce qu'il pense, l'Homme que décrit Márai (et qui finalement pourrait être l'auteur lui-même) ne voit qu'une issue, celle de sauver le monde par son sacrifice personnel. Cette réflexion sur la rédemption, le miracle, le sacrifice et la vanité s'illustre par une vénération non dissimulée de St François d'Assise.

De très belles pages, des formules puissantes, un roman qui ne cesse de réfléchir au plus profond de soi.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}