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Critique de GODINHO


Né en 1900, Marài est issu de la bourgeoisie hongroise, sous une forme romanesque, se confesse d'une certaine manière. Il nous relève ses failles, ses aveux, ses émotions…..

Livre en deux parties :
-1ère partie il relate l'histoire de sa famille,
-2ème partie sa jeunesse, son éducation bourgeoise,

Il nous faire revivre, nous prend pour confesseur, pour recueillir avec une précision stoïque le souvenir de ses ancêtres, riches artisans d'origine saxonne ou morave, il nous fait revivre des portraits de sa famille, dont il a épousé leurs idéaux, sans nostalgie, mais conscient d'une trace ineffaçable sur tout son être :("Si quelques-uns de ces défunts ont cessé d'exister pour moi, d'autres survivent encore dans mes gestes, dans la configuration de mon crâne, dans une façon de fumer et de faire l'amour" ) dit-il.

Journaliste au Frankfurter Zeitung, c'est un homme épris de liberté, il voyagera beaucoup, (Berlin, Paris, Rome, Londres, Damas). Ses voyages lui serviront à préparer son métier d'écrivain dont dit-il (« le but est d'atteindre ces galeries souterraines où le guettent tous les dangers : éboulements, cataractes, coups de grisou.")

Avec son Lola, son épouse, il s'installera dans des conditions oisives et souvent précaires, entre les deux guerres.

C'est le journal de sa vie, le bilan de sa vie sur un mode à la fois ironique, nostalgique, sous le signe de la mélancolie.

Un grand classique.

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