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Critique de didier_paris


On ne ramène pas toujours que des bons souvenirs des vacances. C'est sûrement ce que pense Kostas Charitos, commissaire de la ville d'Athenes, à la fin de ce roman. Guikas, son supérieur, prend sa retraite et Kostas, qui le remplace, va devoir faire ses preuves. En effet, on lui demande d'enquêter sur des meurtres de professeurs d'université, devenus politiciens et tués par d'étranges procédés. A chaque fois une revendication qui réclame plus de professeurs pour l'enseignement et moins d'arrivistes ou opportunistes au sein de l'éducation grecque. Kostas Charitos, toujours dans le stress, va devoir gérer son caractère de tête de mule, pour faire le lien avec l'Etat, la police, les journalistes,et .... Faire avec les reproches de sa femme.
Ce roman met en lumière, comme toujours chez Markaris, un aspect de la société grecque rongé par la crise, le manque d'argent, et l'évocation de son passé ( ici l'université, l'enseignement).
La vie d'Athènes, l'humanité des personnages, les repas familiaux autour de bons plats, adoucissent comme toujours le propos virulent sur l'état économique de la Grèce. Les enquêtes deviennent presque des prétextes illustrant la réalité de ce pays.
On retrouve donc avec plaisir la famille Charitos : sa femme Kalliopi, toujours au fourneau pour régaler Kostas et ses nouvelles "amies", sa fille Katerina, qui est enceinte. Zissis, l'oncle communiste, toujours prêt à se mettre en quatre pour les autres... C'est un microcosme de la société grecque actuelle que nous décrit intimement Markaris. Et c'est toujours un grand plaisir !
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