AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mimeko


Mimeko
25 septembre 2018
Rien ne va plus pour le commissaire Charitos, sa fille Katerina, avocate défendant les immigrés, a été agressée à la sortie du tribunal, les flics en faction non loin n'auraient pas vu les assaillants qui se sont enfuis en moto, mais il s'agirait de membres de l'Aube dorée, un groupuscule nationaliste violent. Côté professionnel, on découvre un homme Makridis, dont il est difficile de déterminer s'il s'agit d'un suicide ou d'un meurtre, suivi pour le coup de plusieurs meurtres - un directeur d'école, un chômeur - qui grâce à son réseau était intermédiaire entre les entreprises et l'Administration et deux agriculteurs.....Des meurtres revendiqués par "Les Grecs des années 50", une organisation inconnue de la police et qui donne bien du fil à retordre à Charitos et son équipe.
Une nouvelle enquête où Charitos se retrouve perturbé et déboussolé face à cette série de meurtres sans point commun, où les suspects "des années 50" seraient âgés de plus de 80 ans, cela ne colle pas...Tout de même un indice indique que les pères de deux victimes étaient écoliers dans la même école dans les années 50 justement...Mais cette piste va tourner court..
Épilogue meurtrier est la dernière enquête de la trilogie de la crise, Pétros Márkaris y souligne les conséquences des options prises dans le passé : le clientélisme, une administration obtuse qui met des bâtons dans les roues des entrepreneurs, la corruption et l'affairisme, une situation de marasme qui fait émerger le nationalisme grec avec l'Aube dorée. Un épisode qui m'a paru plus intéressant pour son contexte économique que par la résolution de l'enquête elle-même, mais j'ai eu toujours autant de plaisir à retrouver le commissaire Charitos, son équipe, sa petite famille et surtout sa description tantôt fataliste tantôt désabusée de la société grecque mais toujours avec cet humour qui met à distance les conséquences désastreuses de la crise économique qui sévit en Grèce.
Commenter  J’apprécie          280



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}