En 1961,
Harry Mulisch assiste au procès historique d'Adolf Eichmann pour un quotidien des Pays-Bas. Dans un esprit finalement assez proche d'
Hannah Arendt, il observe et remarque, analyse et décrypte ce moment si particulier. Contrairement à Nuremberg où le nombre d'accusés renvoyait à l'idée d'un crime collectif, cet homme seul pose les questions de la responsabilité de l'individu dans la trajectoire du mal. Souvent dans son oeuvre,
Harry Mulisch reviendra à cette question et la Shoah, comme indissociable de l'identité, néerlandaise et européenne. L'homme face à son destin.
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