C'est un grand écrivain, certes, de la trempe des
Toni Morrison, dont la lange frôle toujours un peu avec l'invisible. La difficulté de lecture est parfois réelle mais le projet d'
Herta Müller n'est-il pas de bousculer l'évidence, de prendre appui sur un intérieur poétique dense et vivifiant afin d'emmener (ou pas) le lecteur vers ce "plus " de saveur déconcertante.
La vie s'y joue tragiquement, poétiquement, métaphoriquement. Ce n'est pas une lecture facile, mais c'est ainsi qu'est portée son indignation : par la dureté langagière des mots.
Merci Madame.
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