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Critique de ninoule69
Ruth et Déborah sont deux ados branchées. MSN, Facebook, Internet, tout y passe. Martin Cassel, médecin anesthésiste, dit même de sa fille Ruth qu'elle passe son temps à « geeker ».
Un jour, Déborah pousse Ruth à lui montrer une photo de sa mère, Marie-Eve, décédée quelques années plus tôt. Mais chose étrange, elles ne trouvent que des photos en noir et blanc, très anciennes. Pire, on dirait même sur une photo de classe de terminale que Martin tient la main de Eve-Marie, la soeur jumelle de Marie-Eve ! La même Eve-Marie est morte, étranglée avec une cravate, justement l'année, où la photo a été prise. Et voilà, c'est parti, les deux adolescentes s'interrogent sur cet événement et aussi sur la jeunesse de Martin. Et si elles se faisaient passer pour Martin Cassel sur perdudevue.com en déposant la photographie sur le site et en sollicitant des commentaires ? A cet instant, Ruth et Déborah ne savent pas qu'en mettant la photo en ligne, elles déclenchent tout une machinerie inexorable ou presque !
Vous l'aurez compris, ce livre est un thriller, un vrai. L'auteure, Marie-Aude MURAIL, en ajoutant en annexe le Journal de bord du tueur à la cravate ou Comment naît un roman (ou pas), nous livre, jour après jour, entre enthousiasme et déception, tout le cheminement qui a conduit à la naissance de cette histoire. Marie-Aude MURAIL y fait explicitement référence à des auteurs passés maîtres tant dans le genre policier que dans le thriller (Christie, Clark et Coben). Si je m'exprimais comme Ruth et son acolyte, je dirais que j'ai adooooooooré ce roman. J'ai été « scotchée » dès les premières lignes. L'intrigue est bigrement bien ficelée, tellement bien que chaque objet, chaque geste quotidien joue un rôle dans le déroulement des événements.
Dans son journal de bord, l'auteure pense que le thriller en tant que genre est vain, inutile. C'est faux et elle le prouve, elle-même. En effet, Facebook, MSN, Internet et les téléphones fixes ou portables constituent le fil rouge de cette intrigue. A mon avis, il est impossible de refermer ce livre sans réaliser l'emprise de ces nouvelles technologies sur nos vies. Cela donne forcément à réfléchir. Alors, inutile le thriller ?
A présent un conseil, calez-vous bien confortablement dans un fauteuil : quand vous aurez lus les premières lignes, vous aurez comme Ruth, la sensation d'avoir fait tomber un sucre en morceau, qui fera tomber un autre sucre en morceau, qui en fera tomber un autre, qui en fera…
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
Un jour, Déborah pousse Ruth à lui montrer une photo de sa mère, Marie-Eve, décédée quelques années plus tôt. Mais chose étrange, elles ne trouvent que des photos en noir et blanc, très anciennes. Pire, on dirait même sur une photo de classe de terminale que Martin tient la main de Eve-Marie, la soeur jumelle de Marie-Eve ! La même Eve-Marie est morte, étranglée avec une cravate, justement l'année, où la photo a été prise. Et voilà, c'est parti, les deux adolescentes s'interrogent sur cet événement et aussi sur la jeunesse de Martin. Et si elles se faisaient passer pour Martin Cassel sur perdudevue.com en déposant la photographie sur le site et en sollicitant des commentaires ? A cet instant, Ruth et Déborah ne savent pas qu'en mettant la photo en ligne, elles déclenchent tout une machinerie inexorable ou presque !
Vous l'aurez compris, ce livre est un thriller, un vrai. L'auteure, Marie-Aude MURAIL, en ajoutant en annexe le Journal de bord du tueur à la cravate ou Comment naît un roman (ou pas), nous livre, jour après jour, entre enthousiasme et déception, tout le cheminement qui a conduit à la naissance de cette histoire. Marie-Aude MURAIL y fait explicitement référence à des auteurs passés maîtres tant dans le genre policier que dans le thriller (Christie, Clark et Coben). Si je m'exprimais comme Ruth et son acolyte, je dirais que j'ai adooooooooré ce roman. J'ai été « scotchée » dès les premières lignes. L'intrigue est bigrement bien ficelée, tellement bien que chaque objet, chaque geste quotidien joue un rôle dans le déroulement des événements.
Dans son journal de bord, l'auteure pense que le thriller en tant que genre est vain, inutile. C'est faux et elle le prouve, elle-même. En effet, Facebook, MSN, Internet et les téléphones fixes ou portables constituent le fil rouge de cette intrigue. A mon avis, il est impossible de refermer ce livre sans réaliser l'emprise de ces nouvelles technologies sur nos vies. Cela donne forcément à réfléchir. Alors, inutile le thriller ?
A présent un conseil, calez-vous bien confortablement dans un fauteuil : quand vous aurez lus les premières lignes, vous aurez comme Ruth, la sensation d'avoir fait tomber un sucre en morceau, qui fera tomber un autre sucre en morceau, qui en fera tomber un autre, qui en fera…
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