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Critique de Sando


Dans son nouveau roman, Murakami ne fait aucune concession et dénonce avec violence l'absurdité des comportements et l'irrationalité des japonais aujourd'hui.
D'un côté, un groupe de six jeunes hommes, tous asociales, dérangés mais passionnés de karaoké. de l'autre, un groupe de six femmes d'âge mûr, dont le seul point commun est de porter le prénom de Midori et d'être également asociales. Chaque groupe a pris l'habitude de se réunir pour passer des soirées mornes et dont le seul intérêt est de combler momentanément le vide de leur existence. Jusqu'au jour où, poussé par une pulsion meurtrière, l'un des six jeunes hommes assassine froidement l'une des Midori. Réveillées par cette violence, les cinq Midori restantes vont enfin former un vrai groupe et s'unir pour retrouver le meurtrier et venger leur camarade. S'ensuit un enchaînement de meurtres, de plus en plus violents et de plus en plus absurdes, afin de savoir qui aura le dernier mot…
Murakami nous offre une histoire sans espoir, dérangeante et dénonce une société complètement anesthésiée, vide de sens et en mal de sensations fortes. Même le groupe n'est qu'un prétexte et ne peut cacher l'égocentrisme et l'individualité de ses membres, tous touchés par une certaine folie. La plume de Murakami est incisive, brute et trash. Il ne fait pas dans la littérature poétique comme son homonyme, mais plutôt dans l'oralité, la répétition et la provocation. Bref, voilà une histoire qui déménage !
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