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Critique de mh17


Critique sociale et quête d'amour
1983. C'est le boom économique au Japon. Le top de l'affairisme bling bling. Dans ce roman plus que dans n'importe quel autre, Murakami s'attaque à une caste de privilégiés regroupant hommes d'affaires et politiciens aux pratiques immobilières douteuses, policiers compromis, artistes starifiés en tout genre complètement déresponsabilisés ( dont un écrivain à succès nommé Hiraku Makimura...).
Le narrateur anonyme a 34 ans et il est seul, vraiment seul. Il a toujours été en marge, il a toujours refusé les compromissions. C'est admirable mais c'est usant. Il use les gens qui l'aiment, les femmes le plaquent, les amis disparaissent ( ou l'inverse). Pourtant quelqu'un pleure pour lui, quelque part loin de lui. Il part alors à la recherche de son ex aux belles oreilles qui l'avait guidé quatre ans auparavant à Sapporo, dans cet hôtel miteux, le Dauphin avant de disparaître...
A Sapporo, l'hôtel du Dauphin est devenu un palace de vingt-six étages. Mais ce qui n'a pas changé, c'est la présence de l' homme mouton. Celui-ci lui recommande de continuer à danser même si tout lui paraît stupide, insensé..Il doit danser, continuer à danser...comme dans la chanson des Dells.
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