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Critique de Draner


Cette relecture m'a surprise et j'avoue que j'avais quasiment tout oublié de la première il y a une douzaine d'années à quelques images près fixées dans un coin de ma mémoire, et d'ailleurs c'est un avantage on redécouvre tout et mon interprétation de l'histoire a évoluée avec cette nouvelle lecture. Mi fantastique, mi science-fiction, le livre de Murakami, l'un de ses premiers, tente d'appréhender ce que pourrait être la conscience, un sujet qui commence aujourd'hui à intéresser certains scientifiques. N'hésitez pas à vous plonger dans les méandres souterrains de la pensée de l'auteur à propos de ce sujet, elle en vaut le détour ! On peut quand même déplorer quelques longueurs, notamment dans les parcours des souterrains de la ville et aussi quelques fautes de frappes et d'orthographes dans l'édition proposée par « points ».
Deux livres, deux histoires, deux mondes se croisent chapitre après chapitre. Tout d'abord le monde « réel », celui dans lequel nous vivons « le pays des merveilles sans merci » et un monde clos, peut-être idyllique, un monde apaisant où rien ne change, c'est le monde de « la fin du monde ».
. le pays des merveilles sans merci –
Le narrateur, programmateur de son état a un rendez vous mystérieux avec un vieux savant aussi génial que marginal. Il est accueilli par sa petite fille, une petite grosse vêtue de rose qui le fait descendre dans un abime obscur où coule tout au fond une rivière qu'il faut suivre avant d'arriver au repère laboratoire du vieux savant. Il travaille sur un système de cryptologie infaillible, bien que son activité soit celle d'un biologiste. le professeur demande au spécialiste de faire une programmation d'un type nouvellement élaboré : le shuffling.
. La fin du monde –
La fin du monde est constitué par un ancien village entièrement entouré de murailles, comportant quelques habitations et des usines en ruines. La seule issue est la gigantesque porte contrôlée par un personnage particulièrement robuste. Paissent là des licornes qu'il faut rentrer tous les matins et sortir le soir. le narrateur qui vient d'entrer dans ce monde a dû abandonner son ombre au gardien, comme tout un chacun ici. Il est chargé de lire les vieux rêves sur des crânes de licornes, épaulé dans cette tâche par la jeune bibliothécaire.

Au cours du déroulement des histoires il apparaît que ces deux mondes ne vivent pas indépendamment l'un de l'autre et qu'insensiblement, un lien invisible, mais fort les attache l'un à l'autre autour de la personnalité du narrateur.
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