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Critique de BVIALLET


A Paris, quatre jeunes et riches aristocrates s'apprêtent à souper avec quatre jolies femmes quand l'un d'entre eux, un nommé Tristan leur annonce qu'il a invité un mort, Ulric de Rouvres parti se suicider en Angleterre suite à un chagrin d'amour... Théodore, jeune étudiant en médecine plutôt volage, séduit Clémence, jeune couturière de milieu modeste. Mais très vite, il se lasse et l'abandonne à son triste sort... Octave est un jeune homme trop sérieux. Il loue une petite chambre dans un immeuble modeste et fait la connaissance d'un vieux jardinier, ancien grognard de Napoléon qui s'étonne qu'Octave n'ait toujours pas de petite amie... Olivier aime Marie qui lui préfère Urbain. Mais un jour, Marie se retrouve emprisonnée. Olivier est inconsolable... Melchior, poète sans talent, va jusqu'à simuler la maladie pour se faire hospitaliser. Il veut se mettre dans la peau d'un écrivain phtisique et maudit... A la mort de sa maîtresse, Jacques un sculpteur inconsolable, veut garder un souvenir de son amour perdu. Il réalise un moulage du visage bien-aimé...
« Scènes de la vie de jeunesse » est un recueil de cinq nouvelles toutes sur le thème des amours de jeunesse. Magnifiquement écrites, elles sont quand même assez datées XIXème siècle. Murger (1822-1861), écrivain populaire et issu du peuple, qui obtint un joli succès à son époque (Puccini se servit de ses « Scènes de la vie de Bohème » pour le livret de « La Bohème » est tombé ensuite dans un oubli un peu injuste. D'inspiration réaliste, sociale et un tantinet fantastique (« Le souper des funérailles » avec son petit côté étrange mérite à lui seul le détour, les autres nouvelles sont autant de petits romans charmants mais un peu trop romantiques et même parfois un peu trop mièvres pour nos temps d'ultra moderne fureur), cet auteur ouvrait pourtant la voie au réalisme social d'un Jules Vallès ou au naturalisme d'un Emile Zola. Cette unique raison justifie que l'on s'intéresse à ce petit maître oublié !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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