L'homme du commun ne vit qu'une fois. Celui qui lit vit mille existences.
L'homme sain a toutes les maladies mentales; le véritable malade mental n'en a qu'une.
De ces phrases qui nous reviennent au détour d'une conversation, le roman de Musil en est plein à foison. Ni philosophe ou moraliste, ni éthicien ou psychologue, Musil s'en inspire pour nous restituer toute la profondeur de sa pensée. Livre de chevet bien mérité.
Commenter  J’apprécie         140