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Critique de Apikrus


« Il ne faut jurer de rien, et encore moins défier personne. » Telle est la morale de cette histoire.
Le jeune Valentin aime le jeu, les paris, les femmes, la liberté ; neveu de van Buck, un riche négociant en textiles, il est aussi son seul héritier. Ce lien familial est pratique pour éponger les dettes de jeu, mais van Buck ne l'entend plus de cette oreille. Valentin doit trouver un bon parti : une jeune femme de la bonne société qui saura dompter le jeune homme et ses excès. van Buck a même trouvé la personne idéale pour son neveu : Cécile de Mantes, fille d'une baronne.

Valentin prend son oncle au mot mais il pose ses conditions : sa future épouse ne saurait être frivole. Pour éviter la bague au doigt, Valentin n'aura qu' à démontrer à son oncle que la moeurs de la jeune Cécile sont aussi légères que celles des autres femmes qu'il a l'habitude de séduire.

C'est le premier acte de cette pièce qui m'a le plus plu. Malgré leurs reproches réciproques, les relations entre l'oncle et le neveu sont pleines de tendresse, et leurs échanges amusants. Ensuite, le ton reste léger, mais les dialogues sont moins vifs. L'ensemble reste cependant très agréable à lire.

L'édition le Livre de Poche que j'ai lue est destinée à un public scolaire, avec une longue préface, une postface, et surtout de nombreuses annotations fort utiles pour repérer et comprendre les multiples références littéraires De Musset.
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